La Préfecture de l'Hérault lève les restrictions de récolte, de commercialisation et de consommation de tous les coquillages de l'étang de Thau, à l'exception des palourdes.
La préfecture de l’Hérault avait annoncé le 21 janvier l'interdiction de la récolte et de la commercialisation de tous les coquillages de l'étang de Thau, à l'exception des huitres, en raison de la présence de toxines les rendant impropres à la consommation. L'arrêté avait été pris suite aux résultats d'analyses qui avaient montré la présence de toxines dans des moules de l'Étang de Thau.
Compte tenu des résultats des analyses favorables de recherches de toxines lipophiles effectuées dans le cadre du réseau REPHYTOX sur les moules et huîtres de l’étang de Thau, le Préfet de l’Hérault a décidé ce jour " de lever l’interdiction de la pêche, du ramassage, du transport, de la purification, de l’expédition, de la distribution et de la commercialisation en vue de la consommation humaine de ces coquillages ".
Les palourdes toujours impropres à la consommation
Les seules restrictions restant en vigueur, en raison de la contamination microbienne, concernent les palourdes. La récolte et la commercialisation des palourdes en vue de la consommation humaine restent donc interdites
Véritable mer intérieure, la lagune de Thau s’étend sur quelque 7 000 hectares, à proximité de Sète. Elle constitue à la fois un écosystème d’exception et la plus grosse zone conchylicole de la Méditerranée (10 % de la production nationale d’huîtres et quelque 3 000 emplois).
La carte actualisée des interdictions sanitaires de récolte de coquillages se trouve sur le site internet de l’OIEAU : http://www.atlas-sanitaire-coquillages.fr/statuts ou sur l’application smartphone qualitéCoq.