Si vous devez vous rendre au Maroc, comme passager ou en voiture, prévoyez d'être en règle surtout si vous prenez le ferry au départ du port de Sète. Des contrôles des douanes et de la police aux frontières sont prévus tout l'été. Nous avons suivi une opération de surveillance à l'embarquement sur le terminal principal.
Chaque jour, de juin à octobre, 1.500 passagers utilisent les ferries entre Sète et les côtes du Maroc. Autant de voyageurs à contrôler. Sans oublier les véhicules et leurs marchandises.
Première étape assurée par les douanes : l'inspection de stupéfiants et des devises, ou argent liquide. Toute somme transportée en numéraire supérieure à 1.000 euros doit être déclarée.
Puis la police aux frontières prend le relai. Ici, contrôle drastique des identités, car le port sétois est une porte d'entrée dans l'espace Schengen pour les passagers en provenance de Nador et Tanger.
Le Maroc et la France collaborent étroitement
Des dispositifs de contrôles transfrontaliers existent des 2 côtés de la Méditerranée. En période estivale, ils sont renforcés et multipliés aussi bien pour les passagers que pour les véhicules et les marchandises.
Une attention particulière est portée sur le trafic de drogue et l'immigration clandestine.
Les instances françaises et marocaines collaborent pour assister nos concitoyens, au départ comme à l'arrivée. Cette semaine, les contrôles sont renforcés, nous allons atteindre un pic avec la veille de l'Aïd.
Nouzha Sahel, consule générale du Maroc à Montpellier.
L'an dernier, sur la période estivale, plus de 250.000 personnes et touristes ont transité par le port de Sète.
Une reprise progressive des liaisons
Après la crise du Covid, le trafic maritime reprend progressivement avec l'Afrique. Les liaisons entre la France et le Maroc ne sont pas aussi nombreuses qu'en 2019. Cela facilite le travail des douaniers et des policiers.
En 2022, on est sur un trafic réduit, c'est mieux pour les opérations de contrôle et plus rapide pour les passagers.
Hugues Moutouh, préfet de l'Hérault.
Pourtant, l'attente reste longue, les voyageurs sont en zone portuaire de transit depuis 14h30 alors que le navire lève l'ancre à 20 heures.
En janvier prochain, débuteront des travaux de modernisation du port. Une nouvelle gare maritime, moderne et fonctionnelle, avec des files d'attentes plus fluides, devrait voir le jour à l'horizon 2025. Le but, à terme, est un trafic de 600.000 à 900.000 passagers par an, pour 2030.