Règlement de comptes sur fond de trafic de drogue : trois hommes devant les Assises à Montpellier

Trois hommes dont deux frères comparaissent devant la cour d'assises de l'Hérault dans une affaire de meurtre le 24 avril 2020 à sur l'Ile de Thau à Sète. Un jeune homme de 25 ans avait été tué de plusieurs balles dans ce quartier gangréné par le trafic de stupéfiants et le contrôle des points de de deal.

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Trois hommes dont deux frères Sophian Chalam, 24 ans, et Abdekrim Chalam, 36 ans, sont jugés depuis lundi 27 janvier 2025 devant la cour d'assises de l'Hérault à Montpellier. Les deux frères comparaissent pour le meurtre d'Ayaoub Anajjar, surnommé "Poisson" le 24 avril 2020 sur l'Ile de Thau à Sète, le troisième pour des violences perpétrées le même jour peu avant l'homicide.

Tué à bout portant

C'était le premier jour du ramadan, le pays était alors en plein confinement ce qui n'avait pas empêché, mais au contraire favorisé, la poursuite des trafics dans les cités sensibles comme celle de ce quartier de Sète théâtre de nombreux règlements de comptes liés à la drogue.

Le jeune homme de 25 ans avait été alors froidement abattu dans la soirée alors qu'il se trouvait au volant de sa voiture, rue Saint- Exupery, sans la cité du Globe à Sète. Deux hommes s'étaient approchés à pied de sa voiture, une BMW grise. Ils avaient fait feu à plusieurs reprises sur la victime, déjà connue des services de police pour des affaires liées au trafic de stupéfiants. Elle avait été tuée à bout portant.

Une vidéo sur les réseaux sociaux

La scène avait été filmée par les habitants d'un immeuble voisin et diffusée sur les réseaux sociaux.

Pendant l'instruction, Abdekrim Chalam, avait reconnu être l'auteur des coups de feu mortels, et avait dit avoir tiré sur la victime qui l'aurait menacé de mort. Il s'était rendu le lendemain à la police.

Un contexte violent

Coups de couteau, coups de feu, violences,  le meurtre  de "Poisson", aurait été la conséquence de heurts qui avaient eu lieu toute la journée entre bandes rivales. Le troisième accusé, Nordine Souas, est présenté comme dirigeant un point de deal du quartier, et chef des deux autres. Ce qu'il conteste.

Quelques heures avant, il aurait frappé et essayé de tuer un homme. Il était parvenu à se cacher derrière sa voiture. Elle avait été retrouvée criblée de balles. Nordine Souas a été mis hors de cause dans le meurtre d'Ayaoub Anajjar. 

"Il a bénéficié d’un non-lieu pour les faits d’homicide sur Ayoub Anajjar alors qu’il en était initialement accusé à tort et qu’il se battait contre cette mise en cause. De la même manière et avec autant de conviction, il discute toute tentative de meurtre, infraction qu’on lui a reprochée tardivement", assure son avocat Me Jean-Baptiste Mousset, à France 3 Occcitanie.

Le verdict est attendu vendredi 31 janvier 2025.

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