Le gros chantier de réfection du parc Simone Veil impose de décaper les grilles, dont la peinture contient du plomb. Personne ne doit s'approcher des travaux en cours, à cause de la toxicité des produits utilisés. Mais les riverains ne peuvent plus se garer.
Depuis lundi 10 décembre, certains abords du parc Simone Veil sont interdits, dans le quartier du château d'eau, à Sète. Un périmètre de sécurité a été mis en place pour tenir les riverains à l'écart de la réfection des grilles du parc, vieilles de 150 ans. Leur peinture contient du plomb, hautement toxique. Elles devront donc être décapées minutieusement.
Un procédé qui permet d'éviter les projections, et la contamination de l'eau par le plomb. Mais la loi impose de confiner la zone des travaux. La mairie a dû mettre en place des mesures de protection des riverains, et condamner 25 places de parking le long du parc, rue Député Salis.Un produit chimique est apposé sur toutes les parties en fer forgé peintes qui sont ensuite recouvertes par des bandelettes pour laisser agir le produit. Ensuite on retire les bandelettes, ce qui enlève la peinture polluée au plomb, explique Serge Pintre, responsable des travaux d’entretien de voirie de la mairie de Sète
Loins de ces considérations sanitaires, les riverains déplorent désormais des difficultés de stationnement devenues "infernales":
Selon la mairie, l'interdiction de stationner devrait être de courte durée. "Une dizaine de places" devraient être libérées "sous quelques jours", selon Damien Gertsch, directeur général des services techniques de la ville de Sète.Ils auraient pu mettre des équipes un peu plus nombreuses pour que ça aille plus vite parce qu'on a des difficultés pour se garer, on ne trouve pas de place.
Le décapage des 450 mètres de grilles devrait prendre plusieurs semaines voire mois. Une étape inattendue dans la rénovation du parc Simone Veil, dont le budget total s'élève à 600 000 euros.
► Reportage d'Auriane Duffaud et Valérie Banabéra