Sète : le démantèlement du Rio Tagus pourrait coûter cher au port et à l'Etat

C'est une épave géante qui squatte le port de Sète depuis 8 ans. Le Rio Tagus rouillé et délabré est amarré depuis novembre 2010 au quai Paul Riquet. Le chimiquier vendu aux enchères en 2016 devrait être démantelé sur place car il ne peut plus naviguer sous peine de couler. Mais qui va payer ?

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

En 2016, un ferrailleur espagnol achète le Rio Tagus, 11.000 euros aux enchères. Il veut le remorquer chez lui au sud de Barcelone pour le démanteler. Mais l'Etat français s'y oppose, pas question d'un remorquage de ce cargo en Méditerranée.
Les risques de pollution et de naufrage sont trop importants. Aujourd'hui, le vieux cargo de 80 mètres est considéré comme une épave, une ruine.

L'association Robin des bois qui suit de près ce dossier brûlant depuis 2010 est également opposée au remorquage du navire et préconise elle aussi un démantèlement sur place.

La démolition du navire dans le port devrait coûter 400.000 euros.

Une addition salée que le nouveau propriétaire du Rio Tagus refuse de payer.
C'est donc l'Etat et les autorités portuaires de Sète qui doivent trouver une solution dans les mois à venir.
 
C'est une épave géante qui squatte le port de Sète depuis 8 ans. Le Rio Tagus rouillé et délabré est amarré depuis novembre 2010 au quai Paul Riquet. Le chimiquier vendu aux enchères en 2016 devrait être démantelé sur place car il ne peut plus naviguer sous peine de couler. Mais qui va payer ? ©F3 LR

En 2010, à son arrivée au port de Sète, le cargo bat pavillon des îles Grenadines, il transporte 3.000 tonnes d'urée très toxique et compte à son bord 12 marins. Le bateau est victime d'une voie d'eau et l'armateur n'a pas payé son personnel depuis des mois.
L'Etat bloque donc le chimiquier par mesure de sécurité.

8 ans plus tard... le Rio Tagus est toujours là.
 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information