Sète : manifestation de militants écologistes contre le début des travaux d'un parking

Ce lundi matin, les travaux de construction d'un parking sous la place Aristide Briand devaient commencer à Sète. Il s'agissait de barriérer la célèbre place du kiosque, pour préparer le site avant le début des travaux de percement. Mais des opposants au projet étaient sur place dès 7h pour empêcher l'installation d'une palissade tout comme la police municipale.

A Sète, face à la pénurie de zones de stationnement, la mairie a décidé de construire un nouveau parking souterrain de 300 places sous l'historique place Aristide Briand, au cœur du centre-ville. Les opposants dénoncent un projet dépassé qui ne répond pas aux enjeux écologiques et de qualité de vie.

Un investissement de 10 à 12 millions d'euros.

50 arbres arrachés et 2 ans de travaux

Dès l'annonce du projet, des opposants ont contesté la construction de ce parking. Plusieurs manifestations ont d'ailleurs eu lieu ces 12 derniers mois.

Mais aujourd'hui, leur action est plus concrète car il s'agit de stopper le début des travaux préparatoires.

Des militants du collectif Bancs publics, dont certains vêtus de gilets jaunes, se sont rassemblés tôt ce lundi matin, pour s'opposer à la pose des barrières. Face à la police, ils ont formé "une chaine humaine pour une action de blocage pacifique", selon leurs propres termes après un sitting sur l'esplanade.

C'est un projet écocide. Ils vont abattre 50 tilleuls argentés. Un projet dangereux techniquement, car l'eau qui ruisselle du Mont Saint-Clair passe sous la place. Et c'est un problème financier énorme pour l'agglomération du bassin de Thau.

Christophe Aucagne, collectif "Bancs publics".

Les opposants préconisent des parkings extérieurs desservis par des navettes fluviales aux fréquences élargies. Selon eux, l'avocate du collectif a déposé ce lundi matin, un référé-suspension pour annuler les travaux.

Ils ont également décidé de mettre en place une équipe de vigilance sur le site. Ils seront donc là dès demain, mardi matin 6h, afin de poursuivre leur blocus du chantier.

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