Ce vendredi 6 octobre à Sète, l’université de Montpellier a inauguré son nouveau joyau, Louis-Euzet. Au nom d’un chercheur spécialiste des parasites de l’établissement, il aura pour but d’étudier les évolutions en milieu lagunaire et maritime pour les scientifiques de la Méditerranée.
"Louis-Euzet" le nouveau bateau pour les scientifiques de la station méditerranéenne de Sète a été baptisé. Fabriqué à Marseillan (Hérault), c’était le chaînon manquant du SMEL, la station méditerranéenne et Environnement et Littoral. Il peut embarquer huit scientifiques en haute mer.
Il peut accueillir plus de chercheurs, plus de techniciens, pour travailler en mer, il est équipé d’une potence, d’un treuil, ça nous permet d’utiliser de l'équipement plus lourd et des équipements scientifiques plus complexes.
Hadrien Blayac,Technicien responsable des moyens à la mer au SMEL.
Un investissement conséquent
Pour se doter de ce nouveau joyau, l'université de Montpellier, le CNRS et l’observatoire des sciences de l’univers ont cassé la tirelire : près de 150 000 euros. C’était le prix à payer pour figurer parmi les plus grands, dans le trio de tête du classement de Shanghai des universités travaillant sur l’écologique.
La station méditerranéenne de l'environnement littoral de Sète, est sur une thématique qui est notre cœur de cible : la question du marin, celle de l’eau et des espaces protégés. L’université travaille sur le vivant et la biodiversité, il faut donc sans cesse revenir sur des investissements.
Sébastien Mas, Directeur de la Station Méditerranéenne Environnement et Littoral.
Créée en 1879, la station de Sète forme depuis longtemps des étudiants du monde entier en aquaculture. Sète est d'ailleurs précurseur dans l’élevage des loups et des dorades. Sa devise est "comprendre et former". Une vingtaine de personnes, techniciens et ingénieurs travaillent dans cette structure, c’est la troisième en France avec celle de Roscoff et Concarneau en Bretagne.