Les gendarmes de l'Hérault ont interpellé un chauffeur de taxi sans scrupule qui n'hésitait pas à surfacturer ses courses en faisant payer aux touristes le tarif de nuit. Circonstance aggravante : il venait de consommer de la cocaïne.
Les gendarmes de l'Hérault ajoutent un épisode de plus à la saga des "DéDé". Une façon humoristique pour les militaires de raconter les travers des "délinquants" qu'ils interpellent régulièrement. Après "Dédé l'ado qui multipliait les roues arrière en moto", après "Dédé le père de famille qui se gare sur les places handicapées", les gendarmes sont tombés sur "Dédé le chauffeur de taxi arnaqueur". Ils racontent son histoire sur leur page Facebook.
Les faits se sont produits ce vendredi 28 juillet. Ce jour-là, en fin d'après-midi, deux motards de la brigade motorisée de Lodève contrôlent un taxi à la sortie la zone de l'aéroport de Montpellier. Le véhicule transporte deux touristes étrangers.
Ce qui choque rapidement les gendarmes, c'est le compteur horokilométrique du taxi qui est enclenché en position "D" qui correspond normalement au tarif de nuit, évidemment beaucoup plus cher. Et pourtant, "il est 16h45 !!!" relèvent les gendarmes qui en déduisent immédiatement que le professionnel de la route a voulu escroquer ses clients.
Mais ce n'était suffisant visiblement. Lorsqu'ils contrôlent le chauffeur aux stupéfiants, ils se rendent compte que celui-ci est positif à la cocaïne. Son permis de conduire lui est retiré sur-le-champ, son taxi est placé à la fourrière. Les deux touristes terminent leur course grâce à un VTC appelé par les gendarmes.
Les militaires rappellent que le chauffeur risque une suspension de son permis de conduire, une suspension de sa carte professionnelle et le maintien en fourrière de son taxi. Ils préviennent aussi que les contrôles de véhicules destinés au transport de personnes vont être renforcés pendant l'été.