La présence du loup est confirmée dans l'Hérault depuis 2015 notamment sur le plateau du Larzac, aux confins du département avec l'Aveyron et le Gard. Fin juillet, la préfecture a décidé d'autoriser les tirs de défense, si nécessaire, sur la commune des Rives.
Après la Lozère en juin, l'Hérault autorise les tirs "létaux" de défense contre le loup, sur la commune des Rives, au Nord de Lodève à la limite avec l'Aveyron.
C'est le premier arrêté de ce type pris dans l'Hérault
Il permet à l'éleveur ou à son délégué, et uniquement en cas de tentative de prédation d'effectuer, à proximité du troupeau, un tir qui peut être mortel.
Le plan national loup prévoit une mise en place, de manière progressive, de mesures réglementaires pour permettre d'adapter la réponse à l'évolution du contexte local.
Un comité de suivi "loup" a alors été constitué et une cinquantaine de correspondants ont été formés pour identifier les indices de présence de l'espèce.
Suite à une première attaque sur troupeau sur la commune des Rives en 2015, un arrêté préfectoral d'effarouchement, qui permet à l'éleveur ou à son délégué d'effectuer un tir non létal, à proximité du troupeau, pour éloigner le loup, a été pris fin 2015.
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Une gradation dans les mesures anti-loup
Depuis début 2017, malgré la mise en place de mesures de prévention par l'éleveur héraultais (gardiennage renforcé et troupeau rentré en bergerie la nuit) et la reconduction de l'arrêté d'effarouchement en juin, des attaques récurrentes se sont produites sur ce même élevage de la commune des Rives.
De plus à proximité, de nombreuse attaques se sont déroulées sur plusieurs élevages de la commune aveyronnaise voisine de Cornus.
Cette évolution du contexte local a conduit le préfet, dans le cadre des mesures graduées du plan national loup, a prendre le 21 juillet 2017 un arrêté autorisant le tir de défense sur la commune des Rives.
