Top départ de la 50ème édition de la ruée des Fadas

C’est l’incontournable course pédestre, aussi déjantée qu’éprouvante. Comme chaque année, les coureurs partent en équipe, déguisés, entre collègues, amis ou famille, pour franchir une série d’obstacles.

Ils étaient nombreux ce matin, sur la ligne de départ. Bravant une météo peu clémente, les 4000 participants à la ruée des fadas se sont donnés rendez-vous au domaine Saint Jean de l’Arbousier, sur les hauteurs du village de Castries. Une course festive et fédératrice

« C’est une course avant tout festive » explique Jérôme Berard, organisateur de la Ruée des fadas. « Les gens ne viennent pas pour le chrono, leur seul véritable objectif c’est de passer la ligne d’arrivée, de manger un burger et de boire une bière pour se remettre »

C'est un peu leur Koh-Lanta d’une journée. Demain ils vont se réveiller avec des courbatures, ils vont en parler au travail pendant plusieurs jours, donc forcément, ça renforce la cohésion !

Jérôme Berard, organisateur de la Ruée des fadas

Une course festive et fédératrice

Les équipes de collègues sont nombreuses ; beaucoup d’entreprises profitent de cette occasion pour ressouder les liens distendus pendant la crise sanitaire, et permettre à leurs employés d’allier divertissement et environnement professionnel.   « Les entreprises ont passé deux années difficiles, avec le télétravail, les mois de fermeture… La Ruée des fadas, c’est un évènement à l’extérieur, sans stress des mesures sanitaires, et puis c’est surtout une aventure ! Un peu leur Koh-Lanta d’une journée. Demain ils vont se réveiller avec des courbatures, ils vont en parler au travail pendant plusieurs jours, donc forcément, ça renforce la cohésion ! » ajoute fièrement Jérôme Berard.

35 obstacles sur 8 km

Avant de se lancer, un entrainement (presque) militaire : préparation physique et échauffements accompagnés par un coach sportif, préparation mentale et surtout musicale, enfin, top départ de la course.

Une vingtaine de vagues de départs sont différées tout au long de la journée.

35 obstacles sur 8 km, en pleine nature. Au programme cette année, entre autres épreuves : l’araignée, exercice d’agilité qui consiste à se faufiler dans un entrelac de cordage, l’indémodable course à sac, une montée à la corde de 4 mètres de haut, des palissades de deux mètres de haut à escalader, et bien-entendu les buttes de boue à gravir, avant de pouvoir ramper -toujours dans la boue- pour jusqu’au prochain obstacle. A l’arrivée une réconfortante collation, un point d’eau pour se rincer et les acclamations du public.

Après deux années privés de course, pour cause de crise sanitaire, les participants retrouvent les pistes de boue avec émotion.

Seule restriction sanitaire : les collations offertes en fin de parcours sont désormais individuelles, distribuées dans des sachets par des bénévoles, et non plus disposées sur un buffet.

Un détail, pour les fadas, heureux de pouvoir de nouveau affronter le vent la pluie et la boue, pour un dimanche vivifiant.

Une journée à revivre bientôt, en images, sur le site de La Ruée des fadas.

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