Le 7 décembre 1936, Jean Mermoz, pilote de Latécoère, et son équipage s'abîmaient au large du sénégal en effectuant la ligne Dakar (Sénégal) Natal (Brésil)
Il allait avoir 35 ans quand il a disparu dans l'océan atlantique avec 4 membres d'équipage en assurant la liaison Dakar-Natal. Ils ont certainement été victimes d'un bris d'hélice qui a abimé la carlingue. C'était sa 25 ème traversée à bord d'un Latécoère 300. Le 7 décembre 1936 à 10h47 l'équipage envoie un dernier message : "Avons coupé moteur arrière droit". Depuis plus rien, malgrè de nombreuses recherches, on ne retrouvera aucune trace de l'appareil ni de l'équipage.
Ses débuts
Il débute à latécoère, compagnie basée dans le quartier Montaudran à Toulouse, comme simple mécano en 1924, après avoir appris à piloter dans l'armée, où il s'était engagé pour 4 ans. Il devient très vite une figure de l'aéropostale. Affecté à la ligne Toulouse-Barcelone, il pousse les limites de plus en plus loin.Il multiplie les 1ères
Entre 1924 et 1936, Jean Mermoz mulitiplie les exploits : il franchit les pyrénées,il assure la liaison Barcelone-Malaga puis Casablanca-Dakar. Il sera même capturé par les maures au milieu du désert en 1926, finalement libéré contre une rançon.En 1927, c'est le 1er vol sans escale reliant Toulouse à St Louis de Sénégal. Un vrai défi à l'époque. Puis il défie la cordillère des Andes.
Avec les pilotes Henri Guillaumet et Antoine de Saint Exupéry, il a marqué l'histoire de l'aéronautique toulousaine. Aujourd'hui plusieurs établissements scolaires, des avenues et des aéroports portent son nom jusqu'en Amérique du Sud.