Des concentrations en particules identiques à celles observées en milieu péri-urbain. Ce sont les premiers résultats des analyses de l'air effectuées depuis deux mois à proximité de l'incinérateur de Lunel-Viel. A relativiser, selon la municipalité qui souhaiterait fermer un des fours.
C'est dans ces termes prudents que Fabien Boutonnet, l'ingénieur qui analyse les données prélevées depuis plus de 2 mois sur le site de l'incinérateur, rend les premières conclusions de cette étude. A Lunel-Viel, les possibles répercussions de l'incinérateur sur la santé des habitants fait polémique depuis des années. D'ou l'installation récente d'une station mobile chargée de mesurer les particules en suspension qui pourraient altérer le système respiratoire."On n'a pas mis en évidence un impact significatif de l'installation ( l'incinérateur) sur le niveau de particules à Lunel-Viel"
Pas de concentration de particules anormale
Les relevés montrent que les concentrations de particules en suspension susceptibles de pénêtrer dans l'appareil respiratoire mesurées au pied de l'incinérateur héraultais seraient identiques à celles relevées en milieu péri-urbain. L'étude menée par l'association Air LR est donc plutôt rassurante. Mais les réfractaires à l'incinérateur demeurent réservés.
Il y a particules et particules....
La municipalité de Lunel-Viel, notamment, ne conteste pas la validité des résultats mais considère que les données sont incomplètes. En effet, d'après Fabrice Fenoy, premier adjoint, Air LR ne mesurerait pas toutes les particules rejetées, loin de là. Une réserve qui va dans le sens de l'inflexion que l'équipe municipale souhaite pour l'avenir.
En effet la ville pense que l'usine de retraitement des déchets est surdimensionnée et souhaite fermer un des deux fours de l'incinérateur en 2019. Au terme du contrat d'exploitation rediscuté dès l'an prochain.
Florent Hertmann et Laurent Beaumel sont allés respirer l'air autour de l'incinérateur héraultais...
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