Cinq personnes ont été interpellées dans des camps de Roms autour de Montpellier pour un vol de 180 t de cuivre
Cinq personnes, considérées comme les principaux chefs d'une bande de voleurs de cuivre, notamment au préjudice de la SNCF, ont été interpellées mardi dans quatre camps de Roms autour de Montpellier et placées en garde à vue, a-t-on appris auprès
de la gendarmerie.
Quelque 180 gendarmes, dont un escadron de gendarmes mobiles, appuyés par un hélicoptère, sont intervenus en début de matinée dans le cadre de cette enquête qui portait sur 180 tonnes de cuivre volés, pour un montant de plus d'un million d'euros, a-t-on précisé de même source.
L'opération fait suite à une première vague d'interpellations menées en novembre dans les mêmes camps, qui avait conduit à l'arrestation d'une quarantaine de personnes, dont vingt-et-un sont écrouées depuis.
L'enquête avait été ouverte par la brigade de Lunel à la suite d'un vol dans une entreprise. Au total, les vols de cuivre ont touché une dizaine de département du sud de la France, de l'Hérault au Gard en passant par le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône jusqu'à la Drôme et l'Isère.
Les vols, dont les plus anciens remontent à un an, ont été commis dans des entreprises,
comme sur les voies de chemin de fer de la SNCF.
Dans le cadre des vols en bande organisée, la garde à vue des suspects peut durer
pendant 4 jours, a précisé une source judiciaire.