Le sexagénaire qui avait roulé sur plus de 100 km à contre-sens dans les Hautes-Pyrénées, a été condamné à de la prison.
8 mois de prison pour lautoroute à contre-sens
Le sexagénaire qui avait roulé 112 km à contre-sens sur l'autoroute a été condamné à 8 mois dont 6 avec sursis.
L'automobiliste de 61 ans, interpellé dimanche après avoir roulé à contre-sens sur une centaine de km sur l'A64, dans le sens Tarbes-Bayonne, et avoir percuté deux voitures de gendarmes qui tentaient de l'intercepter, a été condamné à 8 mois de prison dont 6 avec sursis.
Le tribunal correctionnel de Bayonne a décidé qu'il n'effectuerait pas ses deux mois fermes s'il acceptait d'être soigné dès demain.
Son permis de conduire lui a été retiré avec interdiction de le repasser avant 5 ans.
L'homme, originaire de Toulouse, avait été pris en chasse dimanche matin à l'aube par les gendarmes du peloton autoroutier de Tarbes (Hautes-Pyrénées), à une trentaine de kilomètres de Tarbes, alors qu'il circulait à contresens, en direction de Bayonne.
Le chauffard qui, "à priori, s'est engagé involontairement à contresens sur l'autoroute, n'a pas su gérer la situation", a déclaré lundi la procureur à Bayonne, Anne Kayanakis.
Selon elle, il devrait être traduit mardi à 14H00 devant le tribunal correctionnel de Bayonne.
Contre-sens à plus de 160 km/h
Le véhicule avait été repéré dimanche "à Tarbes vers 5H50, il arrivait de Toulouse. Il roulait à contre-sens sur l'autoroute A 64 tous feux éteints en direction de Bayonne", à plus de 160 km/h.
Les gendarmes ont alors "mis en place un dispositif sur tous les ponts des Pyrénées Atlantiques" et vers 6H30, le chauffard a été repéré à Soumoulou, sur une aire de repos où il s'était caché avant de "repartir en sens inverse vers Bayonne", a raconté le commandant
Des gendarmes l'ont alors poursuivi de l'autre côté de l'autoroute et c'est au péage de Sames, situé à environ 35 km à l'Est de Bayonne, qu'"il est venu buter un véhicule de gendarmerie, puis un deuxième véhicule" avant de faire demi-tour et de repartir à contre-sens", a précisé la même source.
Pour "en finir avec ce rodéo, on a engagé une course poursuite sur 3 kms et nous l'avons arrêté, manu militari" vers 7H50, a dit le colonel Rousseau, précisant que le chauffard ne s'est pas montré "loquace".
"Les tests d'alcoolémie et de consommation de stupéfiants sont négatifs", a déclaré Mme Kayanakis. "Nous n'avons pas encore tous les éléments qui nous permettent de tirer des conclusions significatives", a-t-elle ajouté.