Aux alentour de 73 % , le taux de participation est inférieur de 3 à 5 % à celui de 2007 mais supérieur à 2002
A 17h , la mobilisation des électeurs est moindre qu'en 2007 mais supérieure à 2002 dans 4 des 5 départements du Languedoc-Roussillon.
Dans l'Hérault, le taux de participation atteint 73,15 % soit 4 points de moins qu 'en 2007 ( 77,22 %)
Dans le Gard, la participation est de 73,59 % alors qu'elle atteignait 79,60 % en 2007 à la même heure.
Dans les Pyrénnées-Orientales, les électeurs se sont mobilisés à 76,14 % contre 78,10% en 2007.
En Lozère, le taux de participation tombe à 73,35 % contre 78 % en 2007.
Enfin , seule l'Aude culmine à 74,31 % de participation , à peine plus qu'en 2007 avec 74,09 % .
Les résultats complets en direct dès 20 h
Les Français se sont tout de même fortement mobilisés pour le premier tour de l'élection présidentielle avec une participation qui atteignait 70,59% dimanche à 17H00 en métropole, selon le ministère de l'Intérieur, malgré une baisse par rapport au premier tour de 2007 (73,87%).
Selon une estimation de l'Ifop et une de CSA, la participation devrait s'élever à 80% sur l'ensemble de la journée et à 81% pour Harris Interactive, inférieure d'environ quatre points au scrutin de 2007, mais très supérieure à 2002. Le taux d'abstention serait ainsi de 20%, contre 16,2% au premier tour de 2007, 28,4% en 2002 et 21,6% en 1995.
A Paris, la participation était de 59,08% dimanche en fin d'après-midi, contre 62,20% lors du premier tour de 2007. Elle était également plutôt en baisse dans la plupart des départements d'Ile-de-France et dans la région PACA.
Les dix candidats en lice ont tous voté avant midi. François Bayrou (MoDem) a voté à Pau, suivi de Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche), François Hollande, le candidat PS, dans son fief de Tulle (Corrèze), et Philippe Poutou (NPA).
Favori du scrutin, le candidat PS a fait part de sa volonté de donner à la France "un nouveau souffle" et à l'Europe "une nouvelle orientation".
Marine Le Pen (FN), Nicolas Dupont-Aignan (DLR), Nathalie Arthaud (LO), Jacques
Cheminade et Eva Joly (EELV), se sont succédé, et Nicolas Sarkozy (UMP) a voté
peu avant midi dans un lycée du XVIe arrondissement de Paris.
Dès samedi, plusieurs centaines de milliers de Français vivant en outre-mer ou à l'étranger avaient déjà voté, pour tenir compte du décalage horaire.
Le scrutin est ouvert de 08H00 à 18H00 dans 70% des communes de métropole. Mais
dans une centaine de localités, dont plusieurs grandes villes comme Toulon, Rennes,
Orléans, les bureaux seront ouverts jusqu'à 19H00.
Et un quart des bureaux fermeront à 20H00, notamment à Paris et en Ile-de-France,
sauf en Seine-et-Marne, à Marseille, Lyon, Toulouse.
C'est à ce moment que sera levée l'interdiction de publier ou diffuser, notamment sur internet, des sondages, estimations ou commentaires sur l'élection.
Cette question a donné lieu à un vif débat, à l'heure de l'internet généralisé et dans la mesure où les médias étrangers ne sont pas soumis à la loi française. Craignant que des organes de presse ne violent la loi, les autorités de contrôle ont rappelé les règles et prévenu que des sanctions seraient prises. La quasi-totalité des médias a annoncé qu'elle n'en prendrait pas l'initiative, mais si un seul d'entre eux brave l'interdit leurs bonnes résolutions pourraient s'effondrer.
Sauf surprise, les politologues s'attendent à un nouveau duel PS-UMP au second tour, mais l'incertitude persiste sur celui qui, de Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera en tête au premier tour.
Autre inconnue, qui sera troisième, de Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon et François
Bayrou ? Leurs scores seront déterminants pour les reports au second tour.
Marine Le Pen veut renouveler l'opération de son père Jean-Marie Le Pen en 2002 : être présente au second tour. Jean-Luc Mélenchon caresse l'espoir de passer devant elle et François Bayrou compte peser sur le paysage politique de l'après 6-mai.
Loin derrière, les autres candidats n'ont pas percé durant la campagne.
Selon son entourage, Nicolas Sarkozy doit réunir vers 19H00 à l'Elysée les responsables
de son camp qui iront s'exprimer sur les plateaux après les résultats. Vers 21H00, il doit faire une déclaration à la Mutualité à Paris, où l'UMP organise sa soirée électorale.