Il est poursuivi pour complicité d'assassinats et association de malfaiteurs en vue d'acte de terrorisme
Apres la libération de la belle soeur
L'enquète à connu un nouveau développement. Abdelkhader Merah le frere ainé de Mohamed a été présenté à un juge du pole antiterroriste de Paris. Les enquèteurs pensent que c'est lui qui a radicalisé le tueur. Ils le soupconnent d'avoir fourni une aide logistique ; Son epouse a été remise en liberté
Abdelkader Merah, frère du "tueur au scooter", a été mis en examen et écroué notamment pour complicité d'assassinats et association de malfaiteurs en vue de
la préparation d'actes de terrorisme.
"Abdelkader Merah a été mis en examen conformément aux chefs requis par le parquet
et placé en détention", a-t-on indiqué de source judiciaire.
Le frère aîné de Mohamed Merah, tué jeudi par le Raid après avoir assassiné 7
personnes, dont trois enfants, a également été mis en examen pour vol en réunion
d'un scooter, en référence aux deux-roues utilisé par le tueur pour commettre ses
crimes, a précisé cette source.
Quatre juges anti-terroristes ont été co-saisis du dossier, a-t-on appris de même
source.
Abdelkader Merah, 29 ans, a été transféré tôt dimanche matin au palais de justice
de Paris. Sa compagne, avec laquelle il est marié religieusement mais pas civilement,
a en revanche été libérée au terme de quatre jours de garde à vue. Aucune charge
n'a été retenue contre elle.
Il a été présenté vers 15H00 au juge d'instruction pour une audition qui était
terminée à 16H30. Un juge des libertés et de la détention (JLD) a ensuite décidé
de l'écrouer, a-t-on appris de source proche de l'enquête.
Le couple avait été interpellé mercredi à son domicile à Auterive, à 40 kilomètres
au sud de Toulouse. Leur garde à vue, entamée à Toulouse,
s'était poursuivie samedi à la Sous-direction antiterroriste (SDAT), à Levallois-Perret
(Hauts-de-Seine).
Au cours de son audition, le frère aîné du tueur, s'est dit "fier" des actes de
son cadet, tombé jeudi à Toulouse sous les balles du Raid
après avoir tué sept personnes.
Il a toutefois nié l'avoir aidé à assassiner froidement trois enfants et un enseignant
juifs et trois parachutistes en huit jours, à Toulouse et
Montauban.