La justice a décidé jeudi matin que les aveux prononcés par le principal suspect étaient recevables.
Affaire Censier : l'instruction continue
La justice a décidé jeudi matin que les aveux prononcés par le principal suspect étaient recevables.
La justice n'annule pas une pièce sur laquelle repose toute la procédure, déjà malmenée, ouverte pour le meurtre de Jérémy Censier, cas érigé en symbole par les pourfendeurs des dysfonctionnements de la justice.
Plus rien ne s'oppose à la comparution devant les assises.
Le principal suspect, revenu sur ses aveux, puis relâché parce que la justice n'avait pas tenu des délais de procédure, est au coeur d'une controverse sur le fonctionnement de la justice.
La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Toulouse n'annule pas le premier interrogatoire du principal suspect mené par le juge d'instruction en août 2009.
Les premiers aveux
Le principal suspect, mineur au moment des faits, avait avoué lors de ce premier interrogatoire en première comparution avoir poignardé Jérémy Censier, jeune Gersois
de 19 ans, le 22 août 2009 au cours d'une bagarre lors d'une fête de village à Nay (Pyrénées-Atlantiques).
Mis en examen pour meurtre, le suspect était rapidement revenu sur ses aveux.
La justice mise en cause
Le père de la victime, policier, et ses supporteurs se sont indignés du fait que le principal suspect ait été relâché mi-septembre parce que la justice n'avait pas tenu des délais de procédure. Ils ont ensuite vu la Cour de cassation annuler les procès-verbaux de garde à vue du même suspect parce qu'il n'avait pas d'avocat.
L'instruction continue
La chambre d'instruction de Pau doit maintenant statuer sur le renvoi du suspect devant la cour d'assises.
Aujourd'hui, plus rien ne s'y oppose.