Le numéro deux d'Airbus déplore que les banques ne soutiennent pas l'industrie
Le numéro deux d'Airbus déplore que les banques ne soutiennent pas l'industrie
Les banques françaises désertent l'industrie, mettant en difficulté les petits sous-traitants d'Airbus qui peinent à se financer, a déploré le numéro deux d'Airbus, Fabrice Brégier.
En France, "le financement bancaire est en train de quitter le monde industriel", a-t-il déclaré en marge d'une conférence de présentation des perspectives 2012. "Plus les entreprises sont petites, plus elles ont du mal à obtenir de la trésorie pour augmenter leur fond de roulement".
Les difficultés des sous-traitants représentent le goulot d'étranglement qui empêche Airbus d'augmenter encore les cadences de production sur toute sa gamme d'avions, a ajouté M. Brégier.
"Dans un secteur en forte croissance qui n'est pas en crise il faut que les financements bancaires reviennent auprès du monde industriel", a-t-il souhaité