Son propriétaire a finalement obtenu l'autorisation de garder le sanglier apprivoisé.
Leur histoire avait ému la France entière...
Dans le petit village de Saint-Paul-d'Espis, Yvan Blaise, ancien viticulteur et chasseur occasionnel, recueille un marcassin qu'il baptise Bamby. Sa femme et lui le nourrissent au biberon. C'était il y a 18 mois et Bamby pèse aujourd'hui 92 kilos.
Le 5 mai, deux gardes-chasse viennent informer Yvan Blaise qu'il ne peut plus garder Bamby. La législation en effet est très stricte concernant la domestication des animaux sauvages. Bamby doit donc être abattu.
C'est sans compter l'opiniâtreté du retraité qui refuse que l'on touche à son bébé. Il menace même d'attenter à ses jours si on le lui retire. Son argument ? Bamby ne gêne personne, il vit dans un vaste espace clôturé, en pleine campagne.
L'histoire de Bamby et Yvan a fait le buzz. L'ancien agriculteur a reçu plus d'un million de message de soutien, via Facebook.
Assaillies elles aussi de messages, les services de l'Etat, de guerre lasse, ont fini par accorder une dérogation. Bamby peut rester chez Yvan, à la condition que sa clôture soit renforcée et réponde aux normes en vigueur pour l'élevage.
Soulagé, Yvan Blaise s'inquiète quand même du coût de cet aménagement. Mais ça, c'est une autre histoire...