Emotion mardi soir à Bellegarde pour la reconstitution du meurtre d'Océane. Le quartier était sous haute surveillance.
Bellegarde : reconstitution du meurtre d'Océane
Une reconstitution du meurtre d'Océane, une fillette de 8 ans agressée sexuellement et tuée en novembre à Bellegarde dans le Gard, a eu lieu mardi soir à la demande de la juge d'instruction Michèle Nesme. L'auteur présumé du drame était sur les lieux. Le site était totalement bouclé.
Une reconstitution du meurtre d'Océane, une fillette de 8 ans agressée sexuellement et tuée en novembre à Bellegarde dans le Gard, a eu lieu mardi soir dans le village gardois à la demande de la juge d'instruction Michèle Nesme. L'auteur présumé du drame était sur les lieux. Le site était totalement bouclé.
Cette reconstitution s'est tenue en présence de la juge et d'un vice-procureur du parquet de Nîmes.
Le jeune homme de 25 ans qui s'était accusé du meurtre de la fillette quelques jours après les faits y a participé. Elle s'est déroulée mardi soir entre 20H et 22H à Bellegarde.
Un important dispositif de sécurité avait été déployé dans le village avec plus d'une cinquantaine de policiers et gendarmes.
La reconstitution s'est déroulée en deux temps: une première partie a eu lieu dans le village où la voiture du meurtrier présumé, qui avait été placée sous scellés, a été ramenée sur les lieux. Selon cette source, il a été demandé au jeune homme de mimer ses gestes et la façon dont il avait fait monter la petite fille dans sa voiture.
Bellegarde (Gard) - Reconstitution du meurtre d'Océane
Gros plan du meurtrier présumé - 7 février 2012
La seconde partie a eu lieu à proximité du mas où le corps de la fillette avait été découvert. Selon cette source proche du dossier, le meurtrier présumé "a craqué et a refusé de refaire les mêmes gestes que cette nuit-là".
Un gendarme a alors pris sa place et a déposé le mannequin représentant la fillette.
Océane a été tuée en novembre après être sortie, un samedi en fin d'après-midi, pour se rendre chez une amie habitant à 300 mètres de son domicile. L'autopsie de son corps avait révélé qu'elle avait été victime d'attouchements sexuels, asphyxiée et poignardée à quatre reprises. Le meurtrier s'était présenté deux jours plus tard à la gendarmerie pour demander à effectuer un test ADN avant d'avouer les faits.