Comme en 2008, Mohamed Chaïb a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle par les assises de l'Aude
Une peine de 30 ans de réclusion criminelle a été prononcée par la cour d'assises de l'Aude contre Mohamed Chaïb, un jeune homme jugé en appel pour avoir étouffé sa petite amie et étranglé le fils de celle-ci, âgé de 3 ans. Les faits remontent à 2005, ils se sont passés à Béziers. L'homme a crié " Justice de merde" à l'énoncé du verdict.
L'avocate générale, Manon Brignol, avait demandé "une peine qui ne soit pas inférieure à 30 ans de prison" contre Mohamed Chaïb, qui continue de clamer son innocence.
Cette réquisition est conforme à sa précédente condamnation en 2008 à 30 ans de réclusion criminelle par les assises de l'Hérault.
La représentante du ministère public avait également demandé la "levée de l'exception de minorité", c'est-à-dire une disposition qui déduit la peine encourue par les mineurs, à l'encontre de l'accusé âgé de 17 ans au moment des faits.
Petit délinquant à l'époque des faits, Mohamed Chaïb nie avoir étouffé Marjolaine Lalande, 21 ans, à l'aide d'une couverture et étranglé son fils de 3 ans avec le cordon électrique d'une lampe de chevet, en 2005 à Béziers.
Carcassonne - procès en appel d'assises de Mohamed Chaïb - février 2012
Me Jean-Robert Phung et Me Eric Dupond-Moretti
La condamnation prononcée ce mercredi à minuit trente, suit les réquisitions de l'avocat général Manon Brignol, qui avait souhaité que la peine ne soit pas inférieure à 30 ans, et elle est conforme à sa précédente condamnation en 2008 par les assises de l'Hérault.
Mohamed Chaïb a clamé son innocence pendant tout le procès. Petit délinquant à l'époque des faits, il nie avoir étouffé Marjolaine Lalande, 21 ans, à l'aide d'une couverture et étranglé son fils de trois ans avec le cordon électrique d'une lampe de chevet, en 2005 à Béziers.
Ses défenseurs, Me Jean-Robert Phung et Eric Dupond-Moretti avaient démoli pendant les débats l'enquête de la police, qu'ils estimaient avoir été bâclée.