Jamais un tel drame ne s'était produit en France, partout des minutes de silence ont été observées.
Recueillement rue Jules Dalou à Toulouse
Comment se réveiller le jour d'après un tel drame ? Comment continuer à vivre apres avoir vu de telles images d'horreur ? Des questions forcément omniprésentes aujourd'hui dans les têtes des proches de la communauté éducative du collège Ozar Hatora...
Des fleurs, des bougies, des dessins, des peluches, des messages de compassion et de soutien ont afflué par dizaines devant l'école Ozar Hatorah, rue Jules Dalou à Toulouse, dès le soir du drame.
Des minutes de silence ont été observées dans plusieurs villes françaises, dans plusieurs pays, dans les établissements scolaires notamment. Plusieurs chefs d'états ont rendu hommage aux victimes de la rue Dalou mais aussi à celles deux autres fusillades de militaires de Toulouse et Montauban.
Des Toulousains rapportent qu'ils ressentent cette même émotion et cette solidarité qu'après la catastrophe d'AZF.
Une veillée funèbre s'est tenue, selon la tradition juive, dans l'école Ozar Hatorah.
Les habitants du quartier de la Roseraie se sont réveillés abasourdis, toujours sous le choc, mardi au lendemain d'une journée cauchemardesque durant laquelle trois enfants et un enseignant du collège-lycée juif voisin Ozar Hatorah ont été abattus par le tueur en série. "J'ai des amis d'enfance dont les enfants se trouvaient dans la cour" quand le tueur a sévi lundi matin, confie Philippe Murgia, qui habite à 100 mètres en contrebas de l'école, rue Jules Dalou : "Quand vous voyez une gamine que vous avez vu grandir sortir en pleurant avec sa maman... C'est irréel", souligne cet entrepreneur.
Dans la cour du Capitole, en plein coeur de la ville, les Toulousains et les élus ont observé une minute de silence à 11h pour rendre hommage aux victimes.
A Jérusalem, des prières ont été célébrées et Israël se dit bouleversée par ce drame.