Conséquences des deux blocages de l'avenue Pujol à trois mois d'intervalle, les commerçants roumèguent.
A Toulouse, les commerçants de l'av. Pujol râlent
Après la prise d'otages, dans le quartier de la Côte Pavée, des commercants de l'avenue Camille Pujol sont mécontents. L'accés à leur magasin etait resté fermé toute la journée de mercredi et c'était pareil lors de l'assaut chez Mohamed Merah.
Ce printemps a été agitée quartier Côte Pavée et particulièrement sur l'avenue Camille Pujol, théâtre de deux tristes évènements. En mars, un périmètre de sécurité autour de l'appartement de Mohamed Merah a été installé, et rebelote un dispositif a bloqué l'avenue mercredi, conséquence de la prise d'otages.
Résultat : de petits commerçants, avec un chiffre d'affaires qui n'atteint pas toujours leurs espérances, se sentent impactés par trois jours sans un client dans leurs magasins. Pourtant, les raisons de sécurité évidentes, ont obligé les forces de l'ordre à boucler le périmètre et toutes les petites rues adjacentes. Des riverains ont pris leur mal en patience et n'ont pu regagner leur domicile qu'une fois l'opération du Groupement d'intervention de la police nationale terminée et le preneur d'otages évacué vers l'hôpital.
Les avis sont mitigés et certains trouvent indécents la prise de position des commerçants qui consistent à réclamer une indemnité de compensation, compte tenu de la gravité de ce qu'il s'est déroulé aux alentours. Un contexte économique déjà tendu pourrait expliquer l'appel de ces vendeurs de proximité.