Les interpellations de mercredi ont conduit à deux mises en examen et une incarcération.
Deux individus issus de la mouvance du Bloc Identitaire ont donc été mis en examen vendredi soir. L'un d'eux a même été placé en détention.
Ils sont soupçonnés d'avoir participé à l'agression de Manuel Andres Pardo, un étudiant chilien, dans la nuit du 31 mars er du 1er avril, au cours d'une rixe avec des militants d'extrême-gauche.
Les deux hommes font partie d'un groupe de onze personnes interpellés mercredi dans les milieux de l'ultra-droite nationaliste. Ils sont mis en examen pour "participation à un groupement en vue de commettre des violences ou des dégradations", selon le procureur de la République de Toulouse, Michel Valet. L'un d'eux est le chef de file du Bloc Identitaire à Toulouse, qui avait nié toute implication dans l'agression au cours de l'enquête.
Manuel Andres Pardo vient de sortir de la clinique où il était soigné depuis son agression. Victime d'une fracture du crâne, il souffre d'hémiplégie.