Drame 3e RPIMa : 6 paras au tribunal correctionnel

Le procureur de la République a requis le renvoi devant le tribunal correctionnel pour 6 militaires.

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Drame 3e RPIMa : 6 militaires iraient en justice

Le drame remonte au 29 juin 2008 à Carcassonne lors des portes-ouvertes du 3e RPIMa. Il y avait eu 17 blessés dans la foule, lors d'une fusillade fictive mais réalisée à balles réelles. Près de 4 ans après les faits, 6 militaires pourraient comparaître devant un tribunal civil, sur les 7 en examen.

Le drame remonte au 29 juin 2008 à Carcassonne lors des portes-ouvertes du 3e RPIMa. Il y avait eu 17 blessés dans la foule, lors d'une fusillade fictive mais réalisée à balles réelles. Près de 4 ans après les faits, 6 militaires pourraient comparaître devant un tribunal civil, sur les 7 mis en examen. C'est le magistrat instructeur qui décidera.

C'est le juge d'instruction chargé du dossier, qui au final décidera, qui des 7 militaires impliqués dans cette affaire de fusillade, sera ou non jugé devant un tribunal correctionnel.

La décision doit intervenir avant la fin du mois d'avril et être rendue publique, pour un procès qui se tiendrait, s'il y a lieu, en juillet prochain.

Le procureur Brice Robin a donc requis le renvoi de 6 militaires devant la justice :

Pour le sergent Nicolas Vizioz, auteur des coups de feu qui ont fait 17 blessés, le procureur retient le chef de "blessures involontaires par manquement à une obligation de sécurité".

Pour Christophe Allard et Hugues Bonningues, chefs de section des groupements des commandos de parachutistes, le procureur reproche aux 2 militaires d'avoir "favorisé dangereusement la dissipation de munitions de guerre et d'avoir exposé autrui à un risque de particulière gravité".

Pour Jean-Baptiste Pothier, commandant de la 1e compagnie, le procureur reproche "l'organisation d'une manifestation insuffisamment sécurisée".

Pour le lieutenant-colonel Merveilleux du Vigneaux, adjoint au chef de corps de 3e RPIMa et pour le colonel Peyre, chef de corps du 3e RPIMa, le parquet reproche la "dissipation de munitions de guerre et l'organisation d'une manifestation insuffisamment sécurisée".

Pour Claude Choquet, militaire mis en examen au cours de l'enquête, le parquet a requis un non-lieu.

Le magistrat instructeur peut désormais suivre toutes les réquisitions du parquet, les suivre partiellement ou pas du tout. Il peut décider de juger les 7 militaires, de n'en juger que quelques uns voire aucun.

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