Un jeune militaire parachutiste, puis quatre personnes rue Jules Dalou.
Recueillement rue Jules Dalou à Toulouse
Comment se réveiller le jour d'après un tel drame ? Comment continuer à vivre apres avoir vu de telles images d'horreur ? Des questions forcément omniprésentes aujourd'hui dans les têtes des proches de la communauté éducative du collège Ozar Hatora...
Un militaire abattu à Toulouse
Un militaire a été abattu d'une balle dans la tête à Toulouse.
L'itinéraire meurtrier de Mohamed Merah a commencé à Toulouse, le 11 mars 2012.
L'EXECUTION D'IMAD IBN ZIATEN
Il est 16h30, le dimanche 11 mars, quand un homme abat d'une seule balle le jeune militaire Imad Ibn Ziaten, chemin de Limayrac, sur le parking du gymnase du château de l'Hers, près de la cité de l'Espace.
Âgé de trente ans, divorcé et sans enfant, le parachutiste du 1er régiment de train parachutiste de Francazal, a été piégé par son meurtrier par Internet, par le biais d'une petite annonce qu'il avait publié pour vendre sa moto. Et dans laquelle il faisait mention de sa profession.
Cette exécution en plein jour laisse perplexe la police toulousaine qui privilégie alors toutes les pistes.
L'EFFROYABLE ATTAQUE DE LA RUE DALOU
Le lundi 19 mars, Toulouse bascule dans l'horreur.
A 8 heures du matin, celui que l'on sait maitenant être Mohamed Merah est à la recherche de nouvelles victimes, un ou plusieurs militaires. En cours de route, pour une raison inconnue, il change d'avis et se dirige vers la rue Jules Dalou, où il sait exister le collège-lycée juif Ozar Hotarah.
Là, vers ce qui est un point de ramassage scolaire non matérialisé, attend un groupe de jeunes enfants, en partance pour l'école priaire voisine. Mohamed Merah ouvre le feu sur le groupe et tue Jonathan Sandler, un rabbin-enseignant de trente ans et ses deux fils de trois et six ans. Son arme s'enraye, il en saisit une seconde. Et poursuit une fillette de sept ans jusque dans l'enceinte du collège, avant de l'abattre à bout touchant.
Il s'enfuit juste après à bord de son scooter.
Les témoins de la scène, parents d'élèves et enfants, relatent une scène d'horreur et un tireur au sang-froid et à la détermination glaçants.
Immédiatement, les réactions à ce crime odieux se succèdent. Le président de la République Nicolas Sarkozy se rend sur place et déclenche le plan vigi-pirate "écarlate".