Ex-préfète de Lozère : le parquet demande plus

Le parquet de Mende fait appel de la condamnation de la fonctionnaire à six mois de prison avec sursis.

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Le parquet de Mende a interjeté appel de la condamnation de l'ex-préfète de Lozère, Françoise Debaisieux, à six mois de prison avec sursis et 5.000 euros d'amende pour vols et détournements de biens appartenant à la préfecture.

Le procureur de la République, Samuel Finielz, a également fait appel de la décision de relaxe prononcée en faveur du mari de la prévenue, soupçonné de "recel" dans cette affaire de "détournements et de vols de biens remis en raison de sa fonction par personne dépositaire de l'autorité publique".

Joint par l'AFP, Me Alain Scheuer, l'un des avocats de Françoise Debaisieux, a refusé de commenter la décision du parquet, mais a précisé qu'il allait déposer un appel incident dans cette affaire pour laquelle il avait plaidé la relaxe pour ses deux clients.

A l'audience de première instance, le procureur avait réclamé contre l'ex-préfète

douze mois de prison avec sursis, 10.000 euros d'amende et cinq ans d'interdiction

des droits civiques et de famille. Il avait en outre requis deux mois avec sursis

contre le mari.

Dans son réquisitoire, M. Finielz avait été particulièrement vindicatif contreune prévenue au comportement "pathétique et médiocre", qui a "patiemment et méticuleusement tissé les fils malhonnêtes de la toile dans laquelle elle est empêtrée".

"C'est quelqu'un de malhonnête. Elle a eu du mal à assumer ses responsabilités. Elle s'est vue quelque part propriétaire de la préfecture" avait-il asséné, devant un butin de quelque 14.000 euros de biens détournés puis restitués et une dizaine d'objets sans grande valeur.

L'ex-préfète avait plaidé la bonne foi. Elle avait fait valoir qu'elle croyait que les biens achetés avec l'argent public étaient attachés à la fonction et non à la préfecture, et qu'elle pouvait les emmener à son domicile.

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