Julien André a délivré son message devant la centrale ardéchoise de Cruas. Il est gardé à vue.
Les deux militants, qui se sont introduits lundi dans la centrale de Cruas sont toujours en garde à vue à la gendarmerie à Teil dans la Drôme près de Montélimar.
L'un d'eux est un informaticien de Montpellier.
Voici le message de Julien André informaticien à Montpellier. Il est l'un des deux militants qui se sont introduits sur le nucléaire de Cruas avec leur banderole où on pouvait lire " Coucou ".
Message de Julien, au coeur du réacteur par gpfrance
EDF avait indiqué quelques heures auparavant que le groupe avait remis aux autorités deux militants de Greenpeace qui s'étaient introduits dans la centrale, "derrière le grillage de la centrale de Cruas, mais en dehors de la zone protégée des bâtiments".
"Les deux hommes étaient en effet cachés, depuis ce matin, dans un +big bag+ sur
une aire de stockage de gravats aux abords immédiats de la clôture du site", précise
EDF dans son communiqué.
Selon le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Pierre-Henry Brandet, "les militants ont été arrêtés à 19H35, ils avaient procédé au découpage d'un grillage à plus de 500 m du bâtiment protégeant les réacteurs et s'étaient cachés sous des
bâches en plastique".
Ils ont été placés en garde à vue par les gendarmes.
Neuf militants de l'organisation écologiste, décidés à illustrer des failles dans la sûreté de ces complexes, s'étaient introduits plus tôt dans la matinée dans la centrale de Nogent-sur-Seine (Aube), à 95 km de Paris.
Le président Nicolas Sarkozy avait qualifié leur geste d'"assez irresponsable", tandis que le ministre de l'Intérieur Claude Guéant avait reconnu des "défaillances"
dans le dispositif de sécurité.