A Montpellier comme à Perpignan, les militants veulent mettre le nucléaire au coeur des débats
Les militants se sont rassemblés à Montpellier et Perpignan comme dans 22 autres villes de France. Greenpeace appelle samedi à des "rassemblements citoyens" dans 22 villes de France pour dénoncer "l'égale irresponsabilité des deux prétendants à la présidence de
la République face au risque nucléaire".
"Tout au long de la campagne, la question du nucléaire a été traitée, mais surtout maltraitée, par François Hollande et Nicolas Sarkozy", dit Greenpeace dans un communiqué.
L'association voit dans les deux candidats finalistes "au moins un point commun : une foi indéfectible dans l'exception nucléaire française".
Nicolas Sarkozy c'est pour Greenpeace "le nucléaire jusqu'à la caricature". Il "n'a eu de cesse d'instrumentaliser la question nucléaire depuis des mois pour cogner sur son principal adversaire", avec "des chiffres toujours plus fantaisistes sur le nombre d'emplois menacés ou la prétendue explosion de la facture d'électricité en cas de remise en cause du +tout nucléaire+ français".
Quant à François Hollande, Greenpeace lui reproche "une équation qui ne tient pas", et affirme que le candidat socialiste "s'empêtre dans les contradictions et les ambiguïtés".
"Il est impossible de réduire à 50% la part du nucléaire dans le mix électrique à l'horizon 2025 en ne fermant qu'une seule centrale nucléaire et surtout en mettant en service le réacteur EPR en construction à Flamanville", affirme Karine Gavand, chargée des questions politique pour Greenpeace France. Selon elle, "pour atteindre cet objectif, il faudrait fermer 2 réacteurs par an dès 2012".
Les rendez-vous sont répertoriés sur le site internet de Greenpeace.