Le président de la SNCF, Guillaume Pépy, a déclaré que "l'absence de LGV sur Toulouse serait une anomalie".
LGV Sud-Ouest : les élus sont à bout.
Les élus attendent un réel engagement de l'Etat ser le lancement de la ligne à grande vitesse Sud-Ouest.
Les grands élus de Midi-Pyrénées attendent un réel engagement de l'Etat sur le lancement de la ligne à grande vitesse Sud-Ouest. Ils sont à bout. Le président de la SNCF, Guillaume Pépy, "n'a aucun doute sur l'intérêt de la LGV".
Présent le 29 mars lors de l'assemblée générale de l'association TGV sud-ouest à Toulouse, le président de la SNCF, Guillaume Pépy, a honoré « l'engagement remarquable des collectivités locales qui ont dépassé largement leurs strictes compétences ». La réunion s'est achevée sur une table-ronde sur le thème "anticiper les impacts de la LGV". Mais l'heure n'est pas à l'anticipation pour les élus de Midi-Pyrénées.
Ensemble, main dans la main, les quatre présidents du conseil régional, général, de la communauté urbaine du Grand Toulouse et de la Chambre Régionale de Commerce et d'Industrie ont écrit au premier ministre pour lui demander que tout soit réalisé dans les plus brefs délais. Martin Malvy, Pierre Izard, Pierre Cohen et Didier Gardinal veulent obtenir des garanties de l'état et une date précise pour lancer concrètement le chantier de la LGV sud-ouest.
En contrepartie de la contribution financière de 800 millions d'euros de la région Midi-Pyrénées, les élus régionaux proposent au gouvernement de revoir une partie du financement Tours-Bordeaux et Bordeaux-Toulouse. Leur proposition consiste à reporter les sommes déjà versées par Midi-Pyrénées sur le tronçon Tours-Bordeaux sur la partie future du chantier Bordeaux-Toulouse. Ainsi la région Aquitaine devrait rembourser cette avance et en échange Midi-Pyrénées prendraient en globalité la participation financière des collectivités régionales au chantier Bordeaux-Toulouse. « Nous payons aujourd'hui ce que la région Aquitaine et ses collectivités payeront demain pour notre partie de la ligne grande vitesse, comme un prêt » indique Pierre Cohen.
En outre, la région subit le désengagement financier récent des départements du Gers, du Lot, du Lot-et-Garonne et du Tarn-et-Garonne sur le projet de la LGV sud-ouest. Pour expliquer son retrait, au mois de février dernier, le président du conseil général du Gers, Philippe Martin déclarait : « il s'agit d'un chantier d'état ».
Les partisans de la future ligne à grande vitesse qui doit mettre Toulouse à 3h10 de Paris en 2020 s'impatientent. Beaucoup de toulousains aussi.