Jean-Louis Borloo bientôt candidat

Lors de l 'université d'été de l'Alliance à La Grande-Motte, Jean-Louis Borloo a affirmé son ambition présidentielle

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La Grande Motte : Borloo bientôt candidat

Jean-Louis Borloo et Hervé Morin ont assité à l'université d'été d'Alliance à la Grande Motte. Jean-Louis Borloo a annonçé qu'il serait bientôt candidat à la présidentielle. Les militants sont plus partagés.

"Oui, c'est une démarche personnelle", a  déclaré Jean-Louis Borloo. "Oui, je suis un homme libre et oui on en parlera", a-t-il ajouté. L'ancien ministre de l'Ecologie a estimé être "dans la dernière ligne droite". Très bientôt je parlerai aux Français", a-t-il lancé.

Jean-Louis Borloo et Hervé Morin ont ainsi réaffirmé samedi leur ambition présidentielle,
en ouverture d'une université d'été de l'Alliance des centres perturbée cependant par leur
rivalité alors que, de loin, François Bayrou (MoDem) se propose de jouer les juges de paix.
 

Les fondateurs de la nouvelle Alliance républicaine écologiste et sociale (Ares) qui regroupe le Parti radical, le Nouveau Centre, la Gauche moderne et la Convention démocrate, voulaient faire de ce rendez-vous de la Grande-Motte (Hérault) une nouvelle étape pour consolider leur union.

Mais les tensions exacerbées par la rivalité entre Jean-Louis Borloo et Hervé Morin, tous deux candidats à l'investiture de l'Alliance pour 2012, ont mis à mal cette volonté.

Et s'ils ont déjeuné ensemble, au côté notamment du ministre NC de la Fonction publique, François Sauvadet, les rivaux n'ont rien cédé de leur ambition en prenant ensuite la parole devant le millier de militants.
 

"Oui, il faut un candidat centriste à l'élection présidentielle (...). J'ai été probablement le premier à le dire", a expliqué Hervé Morin.

L'ancien ministre de la Défense, dont l'ambition est contestée dans ses propres rangs, a enchaîné en faisant valoir "qu'être candidat à l'élection présidentielle, c'est une démarche personnelle, pas partisane".

"Chacun est libre d'annoncer sa candidature au moment qu'il juge le plus opportun, même si, a-t-il convenu, dans notre cas de figure, il faudrait qu'on y réfléchisse ensemble".

Auparavant,  Jean-Louis Borloo avait fustigé "l'acharnement de ceux qui se complaisent à dire que tout va mal et qu'on se fout sur la gueule", et s'était montré lyrique en évoquant la présence de 2.800 personnes. "Ce sont les chiffres des organisateurs, j'attends les chiffres de la police", s'est amusé Jean-Louis Borloo. "Je suis sûr que le ministre de l'Intérieur les transmettra à quelqu'un que cela intéresse particulièrement", a-t-il glissé sans
citer le nom de Nicolas Sarkozy.

Parmi l'audience ne figurait pas le président de la Convention démocrate Hervé de Charette, cofondateur de l'Alliance mais excédé par les "chicaillas qu'il y a depuis trop longtemps entre Hervé Morin et Jean-Louis Borloo". "Si Jean-Louis Borloo veut être candidat (...), il faut qu'il se décide à le dire", a encore déclaré par téléphone   l'ex-ministre des Affaires étrangères, qui soutient cette candidature.

La veille, dans un entretien à l'Express.fr, le député Jean-Christophe Lagarde, numéro deux du NC mais partisan d'une candidature Borloo, avait déclenché les hostilités en dénonçant "la stratégie" présidentielle "nuisible" de son président Hervé Morin.
 "Pour traverser le désert, vous choisissez un chameau, pas une chèvre", avait-il lancé.

En réponse, le député Philippe Vigier, porte-parole du NC et proche d'Hervé Morin, avait dénoncé "la violence" de ces propos.
 

Soucieux de calmer les esprits, le président de la Gauche moderne, Jean-Marie Bockel, a estimé que l'Alliance n'avait "pas tous les éléments pour évoquer une candidature à la présidentielle".

Dans une tribune publiée dans le Figaro, le président du MoDem, François Bayrou, a lui proposé de jouer les juges de paix en appelant ses amis centristes dispersés "à une unité retrouvée". "Il est tout seul alors il s'invite", a ironisé Jean-Louis Borloo.

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