Mohamed Chaïb est accusé d'avoir tué une mère et son enfant à Béziers en 2005. Il est rejugé à Carcassonne.
Mohamed Chaïb avait 17 ans au moment des faits. Il était connu des services de police pour vol.
La cour d'assises de l'Hérault l'a condamné en 2008, à 30 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de Marjolaine Lalande 21 ans, retrouvée étouffée et de son fils de 3 ans étranglé avec un cordon électrique.
Il est rejugé à partir de ce 6 février pour la seconde fois en appel à Carcassonne.
Un meurtre abominable que l'accusé a toujours nié.
Deux ténors du barreau, défendent Mohamed Chaïb : Jean-Robert Phung et Eric Dupont-Moretti, qui espèrent obtenir l'acquittement pur et simple de leur client.
Ses défenseurs dénoncent une enquête bâclée, qui a exclu l'ex-compagnon de la victime et père de l'enfant.
Le précèdent procès en appel, avait été renvoyé, en février 2011, après que des cellés aient été perdus.
L'ouverture du procès à Carcassonne :
Mohamed Chaïb, un jeune homme accusé d'avoir étouffé sa petite amie et étranglé le fils de celle-ci, un enfant de trois ans, a de nouveau clamé son innocence lundi après-midi à l'ouverture de son procès en appel devant les assises de l'Aude.
Mohamed Chaïb, 23 ans, défendu par deux ténors du barreau, Mes Jean-Robert Phung et Eric Dupond-Moretti, a expliqué à la cour qu'il attendait de ce nouveau procès qu'il lui "rende sa liberté volée". "Je suis innocent dans cette affaire", a déclaré le jeune homme.
D'entrée de jeu, Me Eric Dupond-Moretti a soulevé une question prioritaire de constitutionnalité portant sur la réduction du nombre de jurés d'assises depuis le 1er janvier mais la cour l'a rejetée et le procès a pu se poursuivre.
Son procès en appel devant les assises des mineurs de l'Aude avait déjà été renvoyé à deux reprises, la dernière en février 2011 après de multiples incidents à l'audience.
Petit délinquant de 17 ans au moment des faits, Mohamed Chaïb nie avoir étouffé Marjolaine Lalande, 21 ans, à l'aide d'une couverture et étranglé son fils de trois ans avec le cordon électrique d'une lampe de chevet, en 2005 à Béziers.
Il a été condamné en 2008 à 30 ans de réclusion criminelle par les assises de l'Hérault.
Ses défenseurs entendent se battre pour retourner le jury en faveur d'un "gamin qui, malgré deux ou trois apparences contre lui, est totalement innocent des faits qui lui sont reprochés", selon Me Phung, pénaliste de premier plan à Montpellier.
Me Eric Dupond-Moretti est parfois surnommé "acquittator" par ses pairs.