La chasse au moustique tigre réactivée en mai

Installé depuis 2011 dans le Gard et l'Hérault, le moustique tigre progresse vers l'ouest notamment l'Aude.

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La surveillance estivale du moustique tigre, Aedes albopictus, une espèce capable de transmettre des maladies telles que la dengue ou le chikungunya est relancée dans le sud de la France, dès le 1er mai, par le ministère de la Santé. Le Languedoc-Roussillon est concerné, notamment la Camargue et ses abords.

Implanté depuis de nombreuses années dans certains départements français d'outre-mer (Océan Indien) et en Europe, ce moustique, originaire d'Asie, s'est installé en métropole dans les Alpes-Maritimes (depuis 2004), en Haute-Corse (2006), Corse du Sud et dans le Var (2007) ainsi que dans les Alpes de Haute-Provence (2010) et certains quartiers de Marseille (2010).

En 2011, il s'est installé dans l'Hérault, le Gard et le Vaucluse.

Il est régulièrement détecté, mais de manière épisodique dans certains départements de la région Rhône-Alpes (Rhône, Ain, Savoie, Isère et Drome) et a fait une première apparition en Aquitaine (Gironde et Lot-et-Garonne). "Il n'y a pas, à l'heure actuelle, d'épidémie de dengue ou de chikungunya dans ces départements", souligne vendredi la Direction générale de la Santé (DGS) dans un communiqué.

Cependant, pour la première fois en 2010, des cas autochtones de dengue (2 cas) et de chikungunya (2 cas) ont été identifiés pendant l'été dans les    Alpes-Maritimes et le Var, soulignant ainsi la possibilité de voir se développer ces maladies virales dans les départements où le moustique Aedes albopictus est implanté.

Pour prévenir et limiter une circulation autochtone de ces virus, un dispositif de lutte a été mis en place en 2006, actualisé chaque année et renforcé pour la période estivale. Il inclut une surveillance des populations de moustiques, une surveillance des cas humains et une sensibilisation des personnes résidant dans les zones où la présence du moustique est avérée.

"Les autorités publiques ne peuvent lutter seules" et chacun peut adopter des gestes simples pour notamment de supprimer les eaux stagnantes qui permettent la reproduction du moustique, à l'intérieur et autour de son domicile (soucoupes des pots de fleurs, vases, gouttières mal entretenues, pneus usagés...).

Par ailleurs, les personnes se rendant dans des pays où circulent les virus du chikungunya et de la dengue doivent se protéger des piqûres de moustiques, dans ces pays mais également à leur retour s'ils résident dans le sud de la France.

Objectif : prévenir l'introduction de ces maladies en métropole (voir bit.ly/Ih3Pez)

Disponible également en ligne, le dépliant "nuisances et maladies, ce qu'il faut savoir sur le moustique Tigre" (bit.ly/Ia0b0f) et un point des connaissances pour les professionnels de santé (bit.ly/JESzbe).

Information complémentaire sur les zones endémiques et les conseils aux voyageurs :

www.invs.sante.fr

www.diplomatie.gouv.fr

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