La colère des buralistes sur les jeux à gratter

Les buralistes protestent contre les jeux trop long à expliquer de la Française des jeux.

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Toulouse: la colère des buralistes

Les buralistes protestent contre les jeux à gratter, trop compliqués, perte de temps, pour lesquels la Française des jeux leur verse une commission.

Les buralistes estiment ne pas percevoir suffisamment d'argent sur les jeux de grattage. Ils menacent la Française des jeux de boycott.

Des jeux trop compliqués, des procédures lourdes, et surtout une activité pas assez rémunératrice : les buralistes sont remontés contre la Française des jeux. A la rentrée, ils envisagent donc de boycotter la FDJ.
Au total, 31 millions de Français, dont 12 millions d'accros, misent régulièrement sur les jeux de la FDJ. Ces derniers dépensent en moyenne 8 euros par semaine. Les bureaux de tabac récoltent à eux seuls près de 80% des mises de la Française des jeux.


Une rémunération jugée trop faible


En revanche, les buralistes ne touchent que 5% sur les jeux de grattage et de tirage qu'ils commercialisent, "soit 50 euros pour 1.000 euros de mises", a calculé Le Parisien. Une rémunération que les syndicats de buralistes jugent « trop faible ».
Ils dénoncent également le lancement du nouveau jeu, le Bingo, jugé trop compliqué par les clients. Résultat : les commerçants se retrouvent harcelés par des joueurs mécontents. En moins d'une semaine, près de 800 plaintes ont été déposées au bureau de la Confédération des buralistes.


"C'est l'État qui décidera"


De son côté, la Française des jeux dénonce la stratégie de "bouc émissaire" employée par les buralistes. La FDJ estime en effet que les commerçants tirent suffisamment de gains des jeux de grattage et de tirage, soit 410 millions d'euros par an. "Les réseaux de détaillants bénéficient du succès de nos jeux", déclare un porte-parole de la Française des jeux. "Le commerce de proximité rencontre des difficultés, alors ils se retournent vers nous parce que nos produits marchent bien", avance-t-il.
Une réunion entre les buralistes et la FDJ doit se tenir le 25 juillet. Si aucune solution n'est trouvée pour résoudre le conflit, "c'est l'État qui décidera", indique la FDJ. La société est en effet la propriété de l'État à 72%. Pendant la campagne, le candidat François Hollande avait appelé à "un compromis équitable" sur la rémunération des buralistes.

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