La fusillade du 15 mars

Retour sur la deuxième attaque du tueur au scooter

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Montauban: trois militaires tués par balle

Trois militaires ont été tués par balles jeudi à Montauban

Il est 14h20 quand un homme casqué, roulant en scooter, ouvre le feu sur des militaires du 1èème RGP de Montauban.

Âgés de 24, 26 et 28 ans, les trois hommes étaient en train de retirer de l'argent à un distributeur bancaire proche de leur caserne quand le tireur a surgi, tirant plusieurs rafales, avant d'achever deux d'entre eux dans la tête. Le troisième est grièvement blessé.

Une attaque d'une rare violence, selon les témoins de la scène. Une quinzaine de douilles est retrouvée sur les lieux. L'auteur des coups de feu, dont on ignore évidemment l'identité à ce moment-là, s'enfuit à bord de son scooter, en criant "Allah Akbar".

Les trois militaires étaient en tenue.

Dès le lendemain, la police établit le lien entre cette fusillade et la mort d'un jeune militaire à Toulouse, le 15 mars, soit quatre jours avant.  Dans les deux cas, le tireur a agi en plein jour et en pleine rue avant de prendre la fuite en deux-roues. Dans les deux cas, il s'est servi d'un 11,43, un calibre apprécié dans la grande criminalité, pour exécuter de sang-froid ses victimes.

Comme les deux soldats tués à Montauban, celui de Toulouse est d'origine maghrébine et a été exécuté en plein jour, en pleine rue. Le troisième parachutiste de Montauban, grièvement blessé, est d'origine antillaise.

La piste s'oriente alors vers un crime raciste. Les enquêteurs n'excluent pas l'implication éventuelle d'autres militaires, comme ces trois soldats épinglés en 2008 pour avoir posé avec un drapeau nazi et exécutant le salut hitlérien.

Le 21 mars 2001, alors que le tueur a frappé une troisième fois au collège-lycée juif Ozar Hatorah de Toulouse, une cérémonie rend hommage aux trois militaires tués, en présence du chef de l'Etat et des principaux candidats à la présidentielle.

Nicolas Sarkozy déclare alors que les trois militaires assassinés à Toulouse et Montauban ont été victimes d'une "exécution terroriste", soulignant que la mort qu'ils avaient rencontrée "n'était pas celle à laquelle ils étaient préparés".

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