Le recteur d'académie a tenu sa traditionnelle conférence de presse de rentrée, quelques jours avant celle des élèves.
Le point sur la rentrée scolaire en Midi-Pyrénées
La rentrée scolaire se prépare en Midi-Pyrénées, entre optimisme du rectorat et inquiétudes des syndicats d'enseignants. Le point, à l'occasion d'une conférence de presse du recteur d'académie.
505 000 élèves font leur rentrée dans la région, c'est 2000 de plus qu'en 2011. Avec
"des moyens suffisants pour assurer une bonne rentrée", selon les mots d'Olivier Dugrip, le recteur d'académie de Toulouse. Il a fait le point sur la rentrée scolaire en Midi-Pyrénées.
Les récentes dotations du ministre de l'éducation Vincent Peillon à l'académie vont permettre d'ouvrir 65 classes dans le primaire et de créer de nouveaux emplois dans le secondaire.
De nouveaux postes créés dans le secondaire :
4 emplois de conseillers principaux.
24 postes d'assistants de prévention et de sécurité dans le second degré. Ils ont pour but de renforcer le nombre d'adultes présents dans les établissements scolaires les plus exposés aux phénomènes de violence.
63 postes d'assistants d'éducation.
95 postes d'assistants de scolarisation pour le soutien aux élèves handicapés et 52 auxiliaires de vie scolaire.
Les grandes orientations :
Le recteur d'académie souhaite mettre en place deux grandes orientations dans le primaire : l'obligation d'enseignement d'une langue vivante étrangère dès le CP, à raison d'1h30 par semaine et la sensibilisation à la langue et à la culture occitane.
Dans le second degré, il souhaite terminer la réforme de la terminale avec une volonté de spécialisation des enseignements. A titre d'exemple, les élèves de filière littéraire se verront ajouter des cours de droit et grands enjeux du monde contemporain ainsi que de lettres étrangères dans la langue vivante enseignée. Ceux des filières scientifiques des cours d'informatiques et sciences du numérique.
Redéploiement des moyens :
Pour faire face à l'afflux de 2000 élèves par rapport à l'an dernier, l'académie a décidé de redéployer ses moyens. Les enseignants détachés à la formation ou dans d'autres secteurs sont rappelés devant les élèves.
L'inquiétude des syndicats d'enseignants et des parents :
L'optimisme du recteur est loin de convaincre les syndicats d'enseignants pour qui 2012 sera "l'année la pire" et les parents d'élèves. Tous dénoncent un manque de moyens récurrent. Ils pensent que les postes supplémentaires déployés dans le second degré ne suffiront pas à absorber les effectifs en hausse. Et craignent des classes surchargées dès la maternelle.