Le jeune gardé à vue a avoué le meurtre d'Océane

Le jeune père de 25 ans qui s'est rendu à la gendarmerie est le meurtrier de la fillette de 8 ans. Il a avoué.

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Bellegarde (30) : l'enquête sur Océane relancée

Un jeune homme s'est présenté à la gendarmerie mardi soir afin de demander à ce qu'on vérifie s'il n'était pas l'auteur du meurtre d'Océane, 8 ans. Un test ADN a été pratiqué et envoyé à Bordeaux pour analyse. L'homme âgé de 25 ans, père de famille, est connu pour des faits de violence.

L'homme de 25 ans placé en garde à vue, après s'être présenté de lui-même mardi soir aux gendarmes de Bellegarde, a avoué mercredi le meurtre de la petite Océane, 8 ans, a annoncé le procureur de la République de Nîmes, Robert Gelli. Les analyses ADN confirment ces aveux.

Le père de famille, âgé de 25 ans, prénommé Nicolas, dont l'identité n'a pas été communiquée, a été également identifié par l'ADN retrouvé sur le corps de la victime, a précisé le magistrat.

Cet homme, sans antécédent judiciaire, s'était présenté à la gendarmerie de Bellegarde, demandant qu'on lui prélève son ADN.

Le meurtrier présumé avait précisé aux gendarmes qu'ayant appris la nouvelle du meurtre, il s'était dit qu'il pouvait en être le responsable, a ajouté le procureur.

"Je sais que vous faites des prélèvements. Prenez le mien ! J'ai un trou noir", avait-il dit aux enquêteurs, selon une source proche de l'enquête, sans toutefois s'accuser du meurtre de la fillette.

Placé en garde à vue, le jeune homme, qui était installé dans la commune depuis peu de temps, a fait l'objet des dits prélèvements qui ont finalement livré leur verdict. Il sera déféré devant la justice jeudi et une information judiciaire sera ouverte.

Dans ses aveux, intervenus avant le résultat des tests ADN, l'homme a indiqué que c'était par hasard qu'il avait rencontré Océane, a précisé M. Gelli, estimant qu'il reste encore des éléments à éclaircir, notamment dans le déroulements des faits.

Les aveux du jeune homme devraient ramener un peu de sérénité à Bellegarde où le chagrin, mais aussi la crainte, ont été au centre de l'émouvante marche silencieuse organisée mercredi après-midi en hommage à Océane et qui a rassemblé quelque 3.200

personnes dans ce village de 6.000 âmes aux confins de la Camargue.

Les analyses génétiques effectuées à Bordeaux prouvent que l'ADN du jeune homme est le même que celui retrouvé sur la fillette après son meurtre.

Des preuves accablantes contre ce Gardois de 25 ans, père d'un enfant.

Durant 18 heures, il a dit ne se souvenir de rien.

Bellegarde (Gard) - les parents d'Océane en tête de la marche blanche

9 novembre 2011

Retour sur les faits mercredi midi :

Il ne se souvient plus de rien

Un test ADN a été pratiqué et envoyé à Bordeaux pour analyse.

L'homme âgé de 25 ans, père de famille, est connu pour des faits de violence mais sans caractère de  gravité. Il ne s'en est jamais pris à des enfants.

"Il ne souvenait plus de ce qu'il avait fait samedi soir (soir de l'enlèvement d'Océane, NDLR)", a expliqué à l'AFP le procureur de la République de Nîmes, Robert Gelli, confirmant une information de RTL. Cependant, contrairement aux informations données par la radio, le "jeune homme ne s'accuse pas du meurtre", a affirmé M. Gelli.

"Il a eu un trou noir", il était ivre dans la nuit de samedi à dimanche, a ajouté le procureur. En apprenant que des prélèvements ADN avaient été effectués pour démasquer le meurtrier, le jeune homme s'est présenté à la gendarmerie de Bellegarde à 22h30 et a demandé à "ce qu'on fasse des prélèvements sur lui pour vérifier que ce n'était pas lui" l'auteur des faits, a poursuivi le procureur.

Retour sur les faits de la nuit de mardi :

Un jeune s'est rendu aux gendarmes

Un jeune homme qui s'est présenté à la gendarmerie mardi soir pour qu'on vérifie s'il n'est pas l'auteur du meurtre de la petite Océane, restait en garde à vue mercredi matin en attendant le résultat des tests ADN, a indiqué le procureur de la République de Nîmes.

"Puisqu'on l'a, on le garde", a déclaré à l'AFP Robert Gelli, précisant que les résultats de l'analyse ADN à laquelle l'homme a été soumis à sa demande seraient connus mercredi en fin d'après-midi.

Ce jeune homme s'était présenté mardi vers 22h30 à la gendarmerie de Bellegarde dans le Gard, la commune où l'enfant avait disparu samedi avant que son corps sans vie soit retrouvé dimanche matin non loin de chez elle.

Il a expliqué qu'il ne se souvenait plus de ce qu'il avait fait samedi soir car il était ivre, et a demandé à ce qu'on lui fasse des prélèvements ADN pour vérifier qu'il n'est pas l'auteur des faits.

Mardi, un septuagénaire placé en garde à vue dès dimanche du fait de ses antécédents judiciaires, a été mis hors de cause par le résultat des tests ADN.

Les enquêteurs privilégient toujours la piste locale et n'excluent pas une prise d'empreintes génétiques à grande échelle dans Bellegarde.

Une marche blanche à la mémoire d'Océane a rassemblé 3.200 personnes à Bellegarde, mercredi après-midi, avant les obsèques jeudi après-midi.

Retour sur les faits mardi soir :

Le septuagénaire remis en liberté

Mardi soir, un septuagénaire de la commune, placé en garde à vue dimanche soir, a été remis en liberté après avoir été mis hors de cause par les résultats des examens ADN. "La seule certitude que j'ai, c'est que la personne en garde à vue ne correspond pas au profil ADN retrouvé sur certains prélèvements. La responsabilité de cette personne est exclue", avait souligné le procureur au cours d'une conférence de presse en fin d'après-midi. La décision, prise au vu des résultats de "la quasi totalité des analyses", relance donc une enquête qui s'était d'abord focalisée sur le retraité, condamné en 1999 à six ans de prison pour agression à caractère sexuel sur un mineur.

Des tests ADN à Bellegarde

Dans cette enquête qui pourrait être longue, de nouvelles comparaisons seront effectuées en dehors du fichier des délinquants sexuels, avait précisé le procureur, qui privilégie la piste locale et n'exclut pas à ce titre une prise d'empreintes génétiques à grande échelle dans la commune de Bellegarde.

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