Après la mort du tueur Mohamed Merah, les Musulmans craignent amalgames et dérives.
Réactions de la communauté musulmane toulousaine
A la mosquée Es-Alam, la plus grande de Toulouse, les fidèles, choqués, condamnent fermement les actes de Mohamed Merah et craignent aujourd'hui l'amalgame.
Ils redoutent de faire les frais de l'acte fou d'un de leurs frais.
A Toulouse, mais plus généralement en France, les Musulmans, réunis aujourd'hui pour la grande prière du vendredi, affichent un certain malaise après la mort de Mohamed Merah, le tueur au scooter, qui a revendiqué le statut de "martyr".
A la grande mosquée du Mirail à Toulouse, où les fidèles sont venus en nombre, les journalistes ne sont pas vraiment les bienvenus. La communauté a franchement le sentiment d'être montrée du doigt.
Pas question de justifier les actes de Mohamed Merah mais derrière les faits abominables pointe la peur de la stigmatisation et de la récupération politique.
"On est regardé de travers. J'ai l'impression d'être étranger dans mon pays", confiait un jeune homme aux journalistes.