La fin du plan Grand Froid renvoie les sans-abris dans la rue.
Toulouse : opération Droit au Logement
Conséquence du redoux, le nombre d'hébergement d'urgence a été revu à la baisse. Ce que dénonce le collectif "Urgence, un toit"...
Conséquence du redoux : le nombre de places d'hébergement d'urgence a été revu à la baisse. Et cela, les associations ne l'acceptent pas.
Samedi matin, vers 6 heures, 22 personnes se sont faites expulser des préfabriqués située à l'arrière du restaurant social du Grand Ramier, à Toulouse. Elles y étaient hébergées depuis trois jours, date à laquelle le plan grand froid a été suspendu. Une solution de secours, selon les autorités.
Selon le collectif "Urgence, un toit", ces mesures sont inadmissibles. Ses militants dénoncent les carences du système. Selon eux, il existe 25 000 logements vides à Toulouse (sources Insee), 2 000 à 3 000 selon la ville de Toulouse. Or 200 à 300 personnes environ ont été recensées comme étant à la rue et demandeuses d'hébergements, à Toulouse.
Le collectif pointe du doigt un manque de volonté politique. En guise de protestation, l'accès au restaurant social du Grand Ramier a été occupé, jusqu'à son ouverture, vers 11 heures.