560 millions d'euros sur 2 milliards seront payés par 4 collectivités locales. Le département de l'Hérault ne donne rien
Les collectivités locales ont jeté les bases d'un accord sur une participation de 560 millions d'euros (sur un investissement d'environ 2 milliards) pour la ligne de contournement ferroviaire de Nîmes et Montpellier, a indiqué lundi la préfecture de l'Hérault.
Christian Bourquin, président (PS) du conseil régional de Languedoc-Roussillon, Damien Alary, président (PS) du conseil général du Gard, Jean-Pierre Moure, président (PS) de l'agglomération montpelliéraine, et Jean-Paul Fournier, président (UMP) de Nîmes Métropole, ont donné leur accord à ce financement.
En revanche, le conseil général de l'Hérault ne fait pas partie du tour de table, son président, le socialiste André Vézinhet, ne souhaitant pas financer le projet.
Carte contournement LGV Nîmes/Montpellier - RFF
Travaux concédés au Groupe Bouygues - 2011
Ce contournement, dont la réalisation a été attribuée par le gestionnaire du réseau ferroviaire français RFF au groupe de BTP Bouygues, représente environ 6.000 emplois annuels pendant quatre ans. Le début des travaux est prévu fin 2012.
S'inscrivant dans le droit fil de la LGV Méditerranée mise en service en 2001, le contournement ferroviaire de Nîmes et de Montpellier participe à la construction progressive de la continuité de la circulation à grande vitesse entre Paris, Nîmes, Montpellier, Perpignan, Barcelone, ainsi que sur l'axe Barcelone-Gênes.
Il rendra possibles des liaisons Paris-Montpellier en moins de trois heures, Montpellier-Lille en moins de 4H30, Montpellier-Lyon à moins d'1H30 et Montpellier-Marseille à moins d'1H10.
Il vise également à alléger la ligne existante, actuellement très sollicitée, pour le développement des TER et du fret, selon RFF.