Les enquêteurs cherchent d'éventuels complices

La garde à vue des proches de Mohamed Merah a été prolongée.

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Le point sur l'enquête

24h00 après l'assaut du RAID et la mort de Mohamed Merah, plusieurs de ses proches sont toujours en garde à vue. L'enquête se poursuit dans son entourage.

La garde à vue d'Abdelkader, frère aîné de Mohamed Merah, de la compagne de celui-ci et de sa mère a été prolongée dans la nuit de jeudi à vendredi. Entamée mercedi à l'aube, cette garde à vue peut durer quatre jours en matière de terrorisme, elle pourrait donc s'achever très tôt dimanche matin.

Le frère aîné de Mohamed Merah est présenté par certains comme un sympathisant de l'islam le plus radical, pourtant, selon des sources proches de l'enquête, il a affirmé ne pas être au courant des projets criminels de son frère.

Au cours d'une perquisition de plusieurs heures à son domicile, les enquêteurs auraient retrouvé des explosifs dans sa voiture.

Mohamed Merah a-t-il bénéficié de complicités ? Comment s'est-il fourni en armes ? Comment ce jeune homme vivant officiellement de faibles ressources pouvait avoir plusieurs domiciles et louer des voitures au mois ? Au cours du siège de son appartement par le RAID, Mohamed Merah aurait indiqué vivre de "casses" mais les enquêteurs cherchent aujourd'hui d'éventuels complices.

Leurs investigations "vont porter sur la recherche de tout complice qui l'aurait soit convaincu de commettre ses actes", soit aurait "fourni les moyens de les commettre" selon le procureur de Paris, François Molins.

Aujourd'hui, des questions se posent aussi sur la surveillance dont faisait l'objet Mohamed Merah par les services du renseignement. "Nous ne pouvions pas aller plus vite" se défend, Bernard Squarcini le patron de la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur) dans un entretien au journal Le Monde. Surveillé après des séjours en Afghanistan et au Pakistan, le jeune homme ne semblait pas être considéré comme dangereux en France, pourtant, il figurait depuis un certain temps sur la liste noire des personnes interdites de vol aux Etats-Unis. Liste qui regroupe des personnes susceptibles d'être impliquées dans des activités terroristes.

Quant à l'éventuelle appartenance à un réseau, les enquêteurs semblent en douter malgré un texte de revendication publié jeudi par "Jund al-Khilafah", un groupe affilié à Al-Qaïda. Selon Bernard Squarcini, Merah s'est radicalisé seul, en prison : "Selon les déclarations qu'il a faites lors du siège par le RAID, il s'est autoradicalisé en prison, tout seul, en lisant le Coran. C'est un acte volontaire, spontané, isolé. Et il dit de toute façon que dans le Coran, il y a tout. Donc, il n'y a aucune appartenance à un réseau."

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