Le contournement ferroviaire Nîmes-Montpellier, prévu pour 2017, reçoit l'aide de l'AFITF jusqu'en 2037
L'Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF) a adopté jeudi un engagement financier de 2,37 milliards d'euros destiné au projet de contournement ferroviaire de Nîmes et Montpellier. Cette aide s'échelonnera sur 25 ans, durée du contrat d'exploitation de Bouygues. La mise en service du tronçon est prévue fin 2017.
"Au travers d'un accord cadre et de trois conventions financières, l'AFITF engage globalement (pour cette ligne) 2,376 milliards d'euros dont les paiements s'échelonneront jusqu'en 2037", précise dans un communiqué l'agence dont le conseil d'administration a entériné la décision.
"Avec cet engagement, l'AFITF finance la cinquième ligne à grande vitesse de sa brève histoire, et la troisième depuis la tenue du Grenelle de l'environnement", souligne l'organisme présidé par le député UMP Dominique Perben.
S'inscrivant dans la continuité de la ligne à grande vitesse (LGV) Méditerranée mise en service en 2001, le contournement ferroviaire de Nîmes et de Montpellier participe à la construction progressive de la continuité de la circulation à grande vitesse entre Paris, Nîmes, Montpellier, Perpignan, Barcelone, ainsi que sur l'axe Barcelone-Gênes.
Ce contournement, dont la réalisation a été attribuée par le gestionnaire du réseau ferroviaire français RFF au groupe de BTP Bouygues, représente environ 6.000 emplois annuels pendant quatre ans. Le début des travaux est prévu fin 2012.
Il rendra possibles des liaisons Paris-Montpellier en moins de trois heures, Montpellier-Lille en moins de 4H30, Montpellier-Lyon en moins d'1H30 et Montpellier-Marseille en
moins d'1H10.
Il vise également à désengorger la ligne existante, actuellement très sollicitée, pour le développement des TER et du fret.