Mauguio : Belmonte en sursis est à vendre

Le plan de continuation de l'activité a été rejeté par le tribunal de commerce. Les 200 employés sont inquiets.

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Mauguio (34) : Belmonte entreprise à vendre !

Belmonte, une société spécialisée dans le rabotage et le balayage routiers basée à Mauguio, près de Montpellier dans l'Hérault et comptant 200 salariés, est à vendre. Le tribunal de commerce de Montpellier a décidé de sa cession et a rejeté le plan de continuation proposé par Philippe Deffin.

Belmonte, une société spécialisée dans le rabotage et le balayage routiers basée à Mauguio, près de Montpellier dans l'Hérault et comptant 200 salariés, est à vendre, révèle samedi l'hebdomadaire régional économique la Lettre M sur son site internet.

Le tribunal de commerce de Montpellier vient de décider de sa cession et a rejeté le plan de continuation proposé par Philippe Deffins, gérant depuis 1997 de Belmonte, en redressement judiciaire depuis février 2011.

Les candidats repreneurs ont jusqu'au 5 mars pour déposer leurs offres.

M. Deffins, pour qui la situation de sa PME reflète "les effets de la sous-capitalisation des entreprises moyennes en France", n'a pas trouvé les 4 millions d'euros d'apport nécessaires pour maintenir sa trésorerie à flot, explique-t-il à l'hebdomadaire.

image extraite du site internet Belmonte

Belmonte a dû dégraisser en 2010 et 2011, en licenciant 55 collaborateurs et en fermant six agences. Il en reste douze aujourd'hui.

L'activité a été divisée par deux: le chiffre d'affaires, de 40 millions d'euros en 2008, est passé à 22 millions d'euros en 2011, avec des perspectives stables pour 2012.

L'entreprise a retrouvé en 2011 "un résultat d'exploitation positif", précise M. Deffins, qui lance un appel aux pouvoirs publics.

"Aucune collectivité ne souhaite m'aider ! Il y a pourtant 200 emplois en jeu et nous avons montré que notre affaire est viable, affirme-t-il. En cas de reprise par une autre structure, il y aura de la casse sociale. Je ne demande pas 4 millions d'euros de subventions, je demande une avance remboursable".

"Tout ce qu'on me répond à la région Languedoc-Roussillon, c'est "on n'aide pas une entreprise en difficulté". S'ils changent d'avis, si je parviens à mobiliser les 4 millions d'euros qui manquent, je ferai partie des candidats pour reprendre ma propre entreprise", ajoute-t-il.

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