Un accord vient d'être trouvé pour financer le prolongement de la ligne B jusqu'à Labège.
Accord pour le prolongement de la ligne B du métro
La ligne B du métro toulousain sera finalement prolongée. Après plusieurs années de querelles politiques, un accord a finalement été trouvé entre le Syndicat Mixte des Transports en commun et les élus de la communauté d'agglomération du Sud-Est toulousain.
C'est presque une surprise... Après trois ans de discordes et de polémiques, le prolongement de la ligne B du métro toulousain a finalement été acté jeudi soir lors d'une réunion sur le Plan de Déplacement Urbain (PDU).
Ils ont visiblement négocié en secret pendant plusieurs semaines. Pierre Cohen, président du Grand Toulouse et du Syndicat Mixte des transports en commun (SMTC) et François-Régis Valette, président du Sicoval qui regroupe les élus de la communauté d'agglomération du Sud-Est toulousain sont finalement parvenus à un accord.
A son arrivée au Capitole et à la tête de la communauté urbaine du Grand Toulouse en 2008, Pierre Cohen avait refusé de s'engager dans le prolongement de la ligne B du métro actée par son prédécesseur. Après beaucoup de remous, notamment à la tête de Tisséo et du SMTC, deux hypothèses avaient finalement été proposées aux élus du Sud-Est toulousain : d'abord un prolongement du tramway jusqu'à Labège puis une desserte par des bus en site propre. Jusqu'à ce que les élus du Sicoval claquent la porte des négociations et votent contre le Plan de déplacement Urbain...
On revient donc au projet initial de métro.
Le coût total du prolongement de la ligne B varie entre 340 et 370 millions d'euros. Il devrait être financé en partie par le SMTC et le Sicoval mais aussi par le Conseil Général de Haute-Garonne. Il resterait encore à trouver 74 millions d'euros auprès de l'Etat et de l'Europe.
Si tout va bien, les études pourraient commencer l'année prochaine et le métro rallier Ramonville à Labège en 2019.