La victime est un homme de 22 ans. Ce qui semble être une bavure policière s'est produit le 15 janvier chez sa soeur.
Montagnac (34) : tabassé par erreur par la police
L'opération de la police, (Brigade de recherche et d'intervention du SRPJ de Montpellier), a lieu le 15 janvier dernier. Une équipe débarque à Montagnac, chez la soeur d'un homme de 22 ans pour l'interpeller. Au bout de quelques minutes, les forces de l'ordre s'aperçoivent de leur erreur.
L'opération de la police, (Brigade de recherche et d'intervention du SRPJ de Montpellier), a lieu le 15 janvier dernier. Une équipe débarque à Montagnac, chez la soeur d'un homme de 22 ans pour l'interpeller. Au bout de quelques minutes, d'une intervention musclée, les forces de l'ordre s'aperçoivent qu'il y a méprise sur l'identité de l'homme.
La victime de cette erreur et tabassage en règle, selon lui, a porté plainte contre la police.
Le jeune homme a pris des coups, il dit avoir eu 4 dents cassées et 11 abîmées, une côte cassée, 2 cocards et des contusions. Certificat médical à l'appui l'homme demande réparation. Le soir des faits, la victime s'est rendu à l'hôpital de Pézenas qui ne lui a pas délivré de jour d'arrêt de travail. Mais une contre-expertise médicale lui a octroyé 45 jours d'ITT.
Ce 15 janvier, les policiers cherchaient en fait, un homme soupçonné de plusieurs viols qui s'était évadé quelques jours auparavant du commissariat d'Albi.
Le police avoue s'être trompée de personne mais pas de lieu. Selon les rapports, la force utilisée a été strictement nécessaire à l'intervention et la victime présumée n'a pas été rouée de coups.
La victime était en fait, le frère de la meilleure amie de la mère de l'évadé d'Albi et il lui ressemble un peu.
Mais cet électricien qui n'a pas de casier judiciaire, n'a jamais fait parler de lui.
L'homme et sa soeur dénoncent des méthodes "lourdes".
Porte fracassée, coups au visage et à l'abdomen et surtout s'être retrouvés en joue, face à des fusils à pompe. Idem pour une fillette de 5 ans qui se trouvait avec eux.
Pire, les policiers seraient partis sans prévenir les secours.
Ironie du sort, alors que la maison avait été cambriolée 4 jours auparavant, les policiers auraient dit à l'occupante de la maison de dire à son assurance, que la porte défoncée par eux à coup de bélier, l'avait été lors d'un cambriolage.