L'évasion s'est passée mercredi soir. Les 2 hommes ont gazé puis frappé les policiers. Ils ont été repris aussitôt.
Rocambolesque épopée, que celle de ces 2 hommes de 23 et 24 ans, mercredi soir, à l'Hôtel de police central de Montpellier. Arrêtés le jour même et ne se connaissant pas, ils ont décidé de se faire la belle du commissariat. Vers 21h, le duo a réussi à sortir de cellule puis a s'évader. Repris quelques minutes plus tard, ils sont en détention.
L'un des 2 compères a été interpellé dans le train Nice-Bordeaux sans titre de transport. Vérifications faites, la police apprend que l'homme est recherché pour n'avoir pas regagné sa prison d'Agen, le 6 juillet, après une permission de sortie. C'est donc un évadé.
L'autre, très bien connu des forces de l'ordre, comme il est d'usage de dire, a déjà à 24 ans, un palmarès impressionnant. Arrêté la veille, pour détention de stupéfiants, il revenait ce mercredi chercher sa voiture au commissariat, quand pressé, il a décidé de ne pas attendre les vérifications des agents et est parti avec sa voiture.
Les policiers l'ont rattrapé alors qu'il roulait à contresens et mieux, ils ont trouvé un pistolet automatique dans le véhicule.
L'évasion rocambolesque
Le duo a lancé son évasion vers 21h.
L'un des deux hommes a demandé a aller aux toilettes. Il a gazé le policier qui a ouvert la porte. Il faut dire qu'il avait caché une bombe lacrimogène dans son slip.
Puis les 2 compères ont sonné à la seconde porte. Le policier croyant que c'était son collègue a ouvert. Il a été violemment frappé et a chuté.
Les deux hommes sont alors partis du commissariat en bousculant un autre policier qui prenait son service et qui a essayé de les arrêter dans leur fuite.
Peu de temps après, une chasse à l'homme a debuté dans les rues du quartier.
Les 2 évadés ont été vite repris, remis en cellule, placés en garde à vue et déférés jeudi au parquet.
Ils ont été présentés devant le tribunal correctionnel. Leur procès a été renvoyé.
Les deux hommes sont en détention provisoire.
Une affaire qui se termine bien. Elle montre surtout des lacunes et des défauts de surveillance dans la gestion quotidienne des geôles du commissariat central de Montpellier.