L'enseignant "désobéissant" obtient gain de cause au tribunal administratif, après presque 3 ans de lutte.
Montpellier : le "désobéissant" dans l'attente
Bastien Cazals comparaissait ce mercredi devant le tribunal administratif de Montpellier. Le désobéissant attendait plusieurs avis de justice sur son sort dans l'Education Nationale. le jugement a été mis en délibéré.
Le tribunal administratif de Montpellier a annulé jeudi le blâme et la perte de sa fonction de directeur qui avaient été infligés à un professeur des écoles, Bastien Cazals, qui avait écrit au président de la République en 2008 pour dénoncer les problèmes de l'Education.
La juridiction a, en revanche, refusé les autres requêtes de ce directeur d'école maternelle héraultais qui demandait également l'annulation de 36 jours de retrait de salaire (12 jours en décembre 2008 et 24 en mai 2009) et l'annulation d'un refus de promotion (décembre 2009).
Après cette lettre à Nicolas Sarkozy qui avait entraîné "une avalanche de sanctions", Bastien Cazals a publié au printemps 2009 un livre dans lequel il dénonce "le désastre républicain que subit l'école publique, placée désormais au service de l'entreprise".