Montpellier : Eva Joly en meeting

La candidate Europe Ecologie les Verts sera à la salle Pelloutier à 20h. 800 à 1.000 militants sont attendus.

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Montpelllier : Eva Joly (EELV) invitée du 19/20

La candidate Europe Ecologie Les Verts en meeting à Montpellier était l'invitée du 19/20 Languedoc-Roussillon de mercredi.

A l'ancienne maison des syndicats de Montpellier, Eva Joly sera accompagnée de Michèle Rivasi, José Bové, Dominique Voynet, Christian Grèze et Jean-Vincent Placé. Tous interviendront avant un débat regroupant 3 grands témoins des secteurs des énergies renouvelables, de l'éducation et de l'agriculture.

Eva Joly, candidate d'EELV à la présidentielle, a participé mercredi à la manifestation européenne à Montpellier, dénonçant à nouveau le Mécanisme européen de stabilité (MES) que Daniel Cohn-Bendit défend.

Le traité signé entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, "qui est un traité uniquement de contrôle budgétaire, ne peut pas régler le problème car il crée la récession en Europe", a-t-elle dit à des journalistes au cours de la mobilisation.

Alors que Daniel Cohn-Bendit a dénoncé l'"hypocrisie de la gauche française, Verts compris", à l'égard du MES qu'il voit, lui, comme le début de la "solidarité financière entre les pays de la zone euro", Mme Joly a déclaré: "A Europe Ecologie-Les Verts, chacun est libre de sa position" mais "ma position comme candidate, c'est celle qui compte".

"Moi je ne peux pas dissocier le MES du traité qui le fait naître", "ça ne peut pas être un mécanisme de solidarité", a-t-elle dit. Et "je ne pense pas que ce mécanisme-là puisse sortir l'Europe de l'austérité", a ajouté l'ex-juge.

Pour elle, pour régler le problème grec, il faudrait notamment "modifier le budget de la défense" et "lutter contre la fraude fiscale".

Montpellier - Eva Joly à la manifestation européenne contre l'austérité

29 février 2012

Avant un meeting prévu en soirée à Montpellier, l'eurodéputée, lunettes de soleil de circonstance, a marché un quart d'heure en queue du cortège syndical qui a réuni plusieurs centaines de personnes, souriant et tapant des mains au son de la chanson-phare d'Europe Ecologie lors du succès des européennes de 2009.

La candidate EELV à la présidentielle Eva Joly a dénoncé mercredi le retour du "travailler plus pour gagner plus" appliqué à l'Education nationale par Nicolas Sarkozy, jugeant qu'"essayer d'acheter les enseignants" avec "quelques euros de plus" n'est "pas à la hauteur du problème".

"On nous met radio Nostalgie!", "cela ne me paraît pas très nouveau", "on a déjà entendu la même chose en 2007", a lancé la candidate à la présidentielle lors d'une conférence de presse à Montpellier où elle devait tenir un meeting en soirée.

"Plus personne n'y croit, "travailler plus pour gagner plus" c'était le slogan de 2007, c'est devenu pour les Français chômer plus pour gagner moins", a-t-elle ajouté, en présence notamment de ses porte-parole, les eurodéputés, José Bové et Michèle Rivasi.

Sur les enseignants en particulier, elle a jugé que la proposition du président-candidat revenait à "donner écho à l'idée que les enseignants ne travaillent pas assez".

C'est "inconvenant de sous-entendre que les enseignants pourraient travailler plus alors que 60.000 postes ont été supprimés et que des classes sont surchargées", a-t-elle souligné.

M. Sarkozy veut encore "dégraisser le mammouth" comme le disait Claude Allègre, a-t-elle ironisé.

Pour l'ex-juge, "essayer d'acheter les enseignants en les payant quelques euros de plus, ce n'est pas à la hauteur du problème de l'Education nationale".

Dans son programme, Eva Joly souhaite "refonder tout le système éducatif autour de la petite enfance" et développer "la formation tout au long de la vie", jugeant qu'aujourd'hui "le système fonctionne comme une distillerie pour une petite élite de quelques individus alors que nous devons avoir l'excellence partout".

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