Les taxis de Montpellier ont bloqué l'accès à l'aéroport ce matin. Et l'accès au centre-ville l'après-midi.
La fédération des taxis de l'Hérault organisait lundi matin, une manifestation pour dénoncer la concurrence déloyale des taxis "low costs". Ils réclament ainsi la refonte de la loi sur les VTC (véhicule de tourisme avec chauffeur) et la mise en place d'un carburant professionnel.
La fédération des taxis de l'Hérault organisait lundi matin, une manifestation pour dénoncer la concurrence déloyale des taxis "low costs". Ils réclament ainsi la refonte de la loi sur les VTC (véhicule de tourisme avec chauffeur) et la mise en place d'un carburant professionnel.
Marche à pied forcée ce matin pour arriver à l'aéroport de Montpellier. L'accés est bloqué depuis 7 heures et demi.
Un énieme mouvement de colère des chauffeurs de taxi dirigé vers ces nouvelles sociétés lowcost comme "easytake" installée depuis peu sur la ville.
Nouveau blocage, cet après-midi dès 13h, sur le pont, qui enjambe le Lez le long du conseil régional. Personne n'entrait dans la ville. La circulation était déviée sur les berges du Lez et c'était une belle pagaille.
La situation à 14 h 00 sur le pont à l'entrée de Montpellier
Ces opérations coup de poing devraient se généraliser dans les prochains mois dans toute la France.
Des barrages filtrants et opérations escargots affectaient aussi, d'autres villes du sud-est, notamment Nice, Avignon et Marseille.
Ce mouvement régional, prévu pour durer jusqu'à 19H00 lundi et qui "pourrait se prolonger mardi", a souligné M. Nadjarian, est destiné à exiger du gouvernement des assurances sur la sortie rapide de décrets d'application de la loi de 2009 sur les véhicules de tourisme avec chauffeurs.
Les artisans taxis estiment en effet qu'en l'absence de décrets précisant notamment les conditions ouvrant droit à cette appellation (puissance, longueur des véhicules, etc.), ils subissent une concurrence "déloyale". Ils demandent également à être associés à l'élaboration de ces décrets.