Tentative de suicide ou non, l'accident a eu lieu au lycée Pierre Mendès-France de Montpellier, lundi matin.
Un élève de seconde a tenté lundi de se suicider en se jetant du 2e étage de lycée Pierre-Mendès-France à Montpellier, mais ses jours ne sont pas en danger, a-t-on appris auprès de l'inspection académique de Montpellier. 2 camarades ont assisté à la fin de la chute, choqués, ils ont été pris en charge par une cellule psychologique.
Ce mardi, la version de l'accident diffère de celle de la veille.
Ce n'est plus d'une fenêtre mais d'un escalier extérieur que le jeune homme serait tombé. De plus, il ne s'agirait plus d'une tentative de suicide, puisque le jeune homme, toujours hospitalisé mais conscient, aurait affirmé qu'il a en fait été poussé par dessus la rambarde de l'escalier où il se trouvait.
La victime âgée de 17 ans et élève de seconde a chuté de 5 à 6 mètres.
Conséquence, c'est la brigade criminelle de la sûreté de l'Hérault qui est chargée de l'enquête par le parquet.
Lundi soir, les policiers recueillaient encore des témoignages dans ce lycée du quartier Odysseum, qui compte 1.100 élèves.
Les faits annoncés lundi :
L'élève de seconde Pro comptabilité s'est jeté d'une fenêtre de l'établissement à 8H15 et a été hospitalisé. Il souffre de multiples fractures, mais ses jours ne sont pas en danger, a précisé la même source.
Les raisons du geste de cet adolescent ne sont pas connues, a encore indiqué la même source, reconnaissant que l'élève était déjà suivi sur le plan psychologique par les médecins.
Deux élèves ont vu la fin de la chute de leur camarade et ont été pris en charge par une cellule psychologique, a précisé l'inspecteur d'académie Philippe Wuillamie, infirmant une première information selon laquelle aucun élève ne se trouvait à proximité.
Dans cette affaire, la police et les pompiers ont fait part de leur étonnement.
Ni l'un ni l'autre n'avaient été saisis ni même informés de cette tentative de suicide par le chef d'établissement jusqu'aux appels de différents médias.
Interrogé sur ce problème de communication, l'inspecteur d'académie a reconnu qu'il y avait peut-être eu un peu de retard mais a expliqué que le chef d'établissement avait eu "un premier réflexe", celui de "la prise en charge médicale" de l'élève blessé et de deux adolescents qui ont vu la chute.
"Ils l'ont vu tomber, ce n'est pas facile pour eux", a souligné M. Wuillamier, qui a voulu éviter toute polémique en assurant que les forces de l'ordre avait été saisies plus tard. "Les policiers sont d'ailleurs sur place pour toutes les constatations", a indiqué l'Inspecteur d'académie.